Cest un programme chargĂ© qui attendait les deux capitaines de la Ryder Cup 2018, l’AmĂ©ricain Jim Furyk et l’EuropĂ©en Thomas Björn. En effet, Ă  l’occasion du One Year to Go, l’opĂ©ration qui marquait, Ă  un an exactement de l’épreuve, le dĂ©but du compte-Ă -rebours de la prochaine Ryder Cup disputĂ©e au Golf National, les deux capitaines [] ForumdĂ©diĂ© au golf et Ă  ses passionnĂ©s. Sujets abordĂ©s : technique, matĂ©riel, rĂšgles, joueurs, Accueil Portail Galerie S'enregistrer Connexion : Le deal Ă  ne pas rater : Cartes PokĂ©mon Japon : le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur Voir le deal la passion du golf :: La Zone de Jeu :: Vos avis sur les golfs que vous avez jouĂ©. L'albatros - Golf National (78) +6 Informationsproduit "Carnet de 10 locations de voiturettes". Pack de 10 voiturettes, rĂ©servĂ© aux joueurs dĂ©tenteurs d'un abonnement au Golf National (Flexi ou illimitĂ©) Offre non remboursable. La facture d’achat doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e Ă  l’accueil pour crĂ©diter les 10 tickets. Lesspectaculaires 4 derniers trous entourĂ©s d’eau font de l’Albatros un des plus beaux parcours de golf en Europe oĂč, en 2018, l’acte final de la Ryder Cup s’est jouĂ©. Venez affronter le parcours de l’Albatros et plongez-vous dans l’ambiance Ryder Cup aprĂšs le passage des stars du golf. Calcul du handicap 2, avenue du golf CS40549 AlbatrosWebServices LE GOLF NATIONAL Version Votre rĂ©servation a Ă©tĂ© confirmĂ©e ! Merci beaucoup pour votre rĂ©servation Christelle BIESSY (Initiateur de la rĂ©servation * ) N°de rĂ©servation 82639 Date / Heure 29.01.2017 / 13:20 Parcours / Pro Aigle Joueur1 Joueur 4 BIESSY Christelle 2 3 HALIPPRE RaphaĂ«l 54 3,6 LE GOLF QajN. PubliĂ© le 09/05/2021 Ă  0815, Mis Ă  jour le 10/05/2021 Ă  1151 Le Golf Paris Longchamp. Service presse Aujourd’hui, les infrastructures misent sur le plaisir du jeu et la technologie. La preuve par trois. Citadin le Golf Paris LongchampÀ dix minutes de l'Étoile, c'est le grand centre d'entraĂźnement de la capitale. RĂ©cemment repris par deux passionnĂ©s, Pascal Grizot et Antoine Arnault, il mise sur des installations cinq Ă©toiles tapis sur des cadres en caoutchouc pour limiter les vibrations ; radar dernier cri, le TrackMan Range, permettant de calculer soi-mĂȘme les donnĂ©es de son swing ou d'organiser des concours de drive, de prĂ©cision entre amis ; centre de fitting signĂ© Wally, le clubmaker des champions ; trente pros sur place, dont des pointures comme Jean-Philippe Serres, formĂ© aux mĂ©thodes de David Leadbetter
 Et bientĂŽt une table signĂ©e Paris Society, traduisez Laurent de aime les greens d'entraĂźnement, entretenus par Alejandro Reyes, le greenkeeper de l'Albatros lors de la Ryder Cup le Golf de ManvilleTravailler son swing avec les Alpilles en toile de fond, qui dit mieux ? RĂ©putĂ© pour son parcours Ă  grand spectacle, le Domaine de Manville vient de s'offrir un practice digne de son standing. Il dĂ©roule une zone en synthĂ©tique de 100 mĂštres de long avec vue sur le chĂąteau des Baux-de-Provence. Insolite les pieds d'oliviers en guise de aime les stages. Les couleurs de mon golf du coach StĂ©phane Mourgue, ex-entraĂźneur des Ă©quipes de France, pour mieux scorer en fonction de sa lire aussi"Golf 36e TrophĂ©e "Madame Figaro"Haut niveau le Golf NationalLa vitrine du golf français est aussi le quartier gĂ©nĂ©ral de nombreux joueurs de haut niveau. Pour qu'ils travaillent dans les meilleures conditions, la FĂ©dĂ©ration française de golf leur a offert un stade d'entraĂźnement, rĂ©alisĂ© par l'architecte Martin Hawtree, digne des meilleurs centres amĂ©ricains. Sur cinq hectares, il propose deux putting-greens plus ou moins ondulĂ©s, trois chipping-greens, sept zones de frappe et huit bunkers avec diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de sable pour simuler toutes les situations de aime le "pot bunker" d'un mĂštre soixante de profondeur. Vivre une Ryder Cup et assister Ă  la plus enivrante des compĂ©titions de golf, dans son pays, sur un parcours qui vous est familier Ă©tait une expĂ©rience incroyable. La Ryder Cup se joue en salle de presse Sur l’écran gĂ©ant s’affiche l’évolution des scores en temps rĂ©el. Le tableau est digne de celui d’un hall de gare annonçant les trains incomprĂ©hensible pour les profanes. Ici, toutefois, dans le Media Center de la Ryder Cup, les 450 journalistes installĂ©s derriĂšre leur ordinateur le dĂ©crypte parfaitement. Trois espaces vidĂ©os, retransmettant les images en direct de Sky Sport, NBC et Golf+ complĂštent le dispositif. Dans un un tournoi de golf, on passe beaucoup de temps en salle de presse devant les Ă©crans, explique Laurent LouĂ«t, rĂ©dacteur en chef du service des sports au Figaro. Le golf est un sport de scoring, il faut suivre en direct toutes les parties qui se jouent simultanĂ©ment, et ces tableaux nous donnent beaucoup d’informations.» En rouge, en bleu, entourĂ©s d’un cercle ou pas, les chiffres indiquent le nombre de coups rĂ©alisĂ©s par les joueurs en-dessous ou au-dessus du par, bogeys ou eagles. Au centre, le score gĂ©nĂ©ral ce samedi midi, Ă  mi-parcours de la Ryder Cup, l’Europe mĂšne devant les Etats-Unis, 8 Ă  4. Dix kilomĂštres en suivant les joueurs La clameur du public, Ă  l’extĂ©rieur sur le parcours de l’Albatros du Golf National, est Ă  peine perceptible. Dans la salle de presse, attenante Ă  la cafĂ©tĂ©ria oĂč le cafĂ© servi Ă  volontĂ©, l’ambiance est studieuse. Les journalistes sont plus mesurĂ©s. C’est tout juste si une rumeur se fait entendre lors d’un bon coup, ou un rire moqueur quand, par malheur, la balle d’un concurrent atterrit dans l’eau. Le reportage du journaliste de golf ne se limite toutefois pas aux lumiĂšres artificielles du Media Center. Il faut aussi prendre le temps d’aller sur le terrain, affirme Laurent LouĂ«t. Cela permet de humer l’atmosphĂšre des parties. A la Ryder Cup, les spectateurs ont un rĂŽle fondamental. Les joueurs ne sont pas habituĂ©s Ă  cette ambiance. Les voir en vrai permet de comprendre leur psychologie. Ils peuvent ĂȘtre perturbĂ©s par le public.» Les places sur le parcours ne sont pas nombreuses. Il y les photographes, avec des chasubles bleues, et une poignĂ©e de rĂ©dacteurs assortie d’une chasuble rouge. Tous peuvent se positionner devant les cordes contenant le grand public. GĂ©nĂ©ralement je fais neuf trous, prĂ©cise Laurent LouĂ«t. Il n’est pas rare que je parcours dix kilomĂštres en une journĂ©e.» Et contrairement aux golfeurs, les journalistes n’ont pas de caddie pour porter leur matĂ©riel. Des photographes sous surveillance Sur la Ryder Cup, les photographes sont obligĂ©s de suivre des rĂšgles trĂšs strictes. SituĂ©s au plus prĂšs des joueurs, ils doivent se fondre dans le paysage et s’agenouiller afin de ne pas dĂ©concentrer les compĂ©titeurs. Ainsi, le flash est logiquement proscrit et il est interdit de “se positionner dans le champ de vision du joueur”. De mĂȘme, il ne faut pas “dĂ©clencher son boĂźtier avant l’impact”. Pour ce type de photos des appareils silencieux, comme des hybrides, sont conseillĂ©s. Pas de soucis, car les photos avant le coup ne sont jamais trĂšs bonnes, parce que le joueur a la tĂȘte baissĂ©e, confie un photographe. En revanche, dĂšs le coup donnĂ©, il relĂšve la tĂȘte pour suivre la balle.» Le meilleur moment pour le clichĂ© idĂ©al. Retour sur une semaine extraordinaire. Le bonus Se retrouver parmi les “PGATour”, “ “Golf Channel”, “The R&A”, 
 Quelque chose comme 250 postes de travail Ă©quipĂ©s de 2 prises Ă©lectriques anglaises, une radio et Ă©couteurs pour avoir le son des 3 chaĂźnes tĂ©lĂ© diffusĂ©es sur l’écran gĂ©ant Sky, Golf Channel et Golf+, les radios Ryder Cup Versions française et anglaise, l’audio des confĂ©rences de presse pour ceux qui prĂ©fĂ©raient juste le son Ă  la rĂ©alitĂ©. Dans cette salle immense, des journalistes amĂ©ricains et britanniques en grande majoritĂ© mais aussi allemands, italiens, espagnols, scandinaves ou encore quelques mĂ©dias d’AmĂ©rique centrale et du Sud. Je ne me rappelle d’ailleurs pas avoir vu des mĂ©dias asiatiques. En toute honnĂȘtetĂ©, quand vous entrez dans le Media Center, on ne va pas se mentir, c’est d’abord la fiertĂ© qui vous gagne. Celle d’avoir rĂ©ussi un pari qui n’en Ă©tait pas vraiment un. C’était plutĂŽt un de ces rĂȘves issus de l’envie et surtout de l’espoir un peu fou que cela pourrait arriver. Pendant quelques minutes, tout m’a semblĂ© assez irrĂ©el. Je suis restĂ© un moment assis sur la chaise qui serait la mienne pendant cette semaine. Je regardais l’énorme Ă©cran gĂ©ant qui passait des images de prĂ©cĂ©dentes Ryder Cup, des interviews. Il y avait du bleu, du rouge, des bandeaux qui dĂ©filaient en bas de l’écran. Je n’arrivais pas Ă  fixer mon regard sur quelque chose en particulier. Mes yeux se baladaient partout, cherchant Ă  emmagasiner un maximum pour le cas oĂč un officiel viendrait me taper sur l’épaule en me disant que je n’avais finalement rien Ă  faire lĂ . Oui, juste aprĂšs cet Ă©merveillement, c’est bien se sentiment de ne pas ĂȘtre vraiment Ă  sa place parmi tous ces “noms” du golf. Ce n’était pas nĂ©cessairement basĂ© sur la qualitĂ© de ce que l’on a produit jusqu’ici sur le blog car je crois sincĂšrement que notre contenu est de qualitĂ©. J’en veux pour preuve, Ă  minima, l’énorme boulot Big Up pour Gurvann ! qui a Ă©tĂ© fait en amont pour dĂ©livrer des informations utiles aux futurs spectateurs. En fait ce lĂ©ger inconfort Ă©tait sans doute la prise de conscience que pour un tel Ă©vĂšnement mondial, notre audience reste confinĂ©e Ă  quelques poignĂ©es de passionnĂ©es. MĂȘme si au fil du temps, ces poignĂ©es sont devenus brassĂ©es, nous ne touchons qu’une fraction de joueurs et amoureux de ce sport. En fait ce lĂ©ger inconfort dure jusqu’à voir les postes de travail rĂ©servĂ©s
 Ă  France TĂ©lĂ©visions ! Au moins, tu sais que toi, tu as la conscience libre d’avoir tentĂ© de promouvoir le golf, mĂȘme avec tes petits moyens. Emotions et communion Au cours de cette semaine, il y a des dizaines de moments forts sur lesquels je pourrais revenir en dĂ©tail la premiĂšre vue d’ensemble du Golf National au sortir du terminal Ouest avec ces tapis verts immaculĂ©s et ces bĂątiments bleu et blanc un peu partout en parfaite harmonie dans le dĂ©cor, le gigantisme de la grande tribune sur un golf, la cĂ©rĂ©monie d’ouverture sobre et classe, les arrivĂ©es matinales sur l’Albatros avant les spectateurs et l’effervescence incroyable dĂšs que les portes du parcours s’ouvraient. Il y aussi ces chants, ces encouragements mais aussi ces silences multipliĂ©s par 1000 par rapport Ă  n’importe quel tournoi dĂ©jĂ  vĂ©cu, ou encore ces moments “extra-sportifs” en salle de presse qui vous donnent l’illusion totale d’une certaine proximitĂ© avec les joueurs. Autant d’images et d’instants mĂ©morables pour lesquels une description ne saurait rĂ©ellement rendre hommage, mais aussi parce que certaines choses ont rĂ©sonnĂ© en moi, sans que cela ne soit ni comprĂ©hensible, ni perceptible pour un autre. La plus grande joie restera sans doute d’avoir pu partager ces jours avec des passionnĂ©s, amis, connaissances et inconnus. Quand depuis la tribune du 1, ou sur n’importe quel trou, tu poses ton regard sur une foule hallucinante et jamais vue sur un golf qui, comme toi, aime rĂ©ellement et intensĂ©ment le golf ou au moins cette compĂ©tition, tu comprends alors que tu vis quelque chose de magique. Rien Ă  redire sur cette Ryder Cup ? Le bĂ©mol principal que je mettrais est le niveau de golf des amĂ©ricains, bien au-dessous de ce qu’ils ont montrĂ© cette saison. Oui, ils n’ont pas – ou plus par rapport Ă  2016 – cet esprit d’équipe des europĂ©ens. Mais on rappellera que lors de 20 matches sur 28, chaque joueur joue avec sa balle et peut se la jouer individualiste s’il le souhaite. Oui, le parcours a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© soigneusement pour les piĂ©ger et cela a fonctionnĂ©. Mais on parle des meilleurs joueurs du monde qui seraient donc incapables de viser une bande 20m de large au lieu des 30 habituels sur le PGA Tour ? Pas suffisamment forts pour se rĂ©gler au putting en 3 ou 4 jours et s’adapter Ă  une vitesse de greens plus basse que sur le circuit amĂ©ricain oĂč Ă©voluent aussi 2/3 des europĂ©ens. Quelque chose m’échappe vraiment. Donc une question de dĂ©calage horaire, de fatigue, d’éventuelles mĂ©sententes, de manque de motivation, ou un peu de tout ça. En tout cas, merci Ă  Justin Thomas, Jordan Spieth, Tony Finau et Webb Simpson d’avoir donnĂ© le meilleur d’eux-mĂȘmes. CĂŽtĂ© organisation, quelques uns ont soulevĂ© notamment des difficultĂ©s d’acheminement vers et depuis le Golf National. Je ne les ai pour ma part jamais constatĂ©es. Je dirai simplement qu’on ne fait pas entrer 50 Ă  60 mille personnes dans une enceinte comme quelques invitĂ©s dans son salon. Entre la logistique, les infrastructures, la signalĂ©tique, l’accueil toujours souriant du personnel de sĂ©curitĂ© aux abords et Ă  l’intĂ©rieur du Golf, le dĂ©vouement et l’investissement des bĂ©nĂ©voles, je n’ai aucun point de comparaison mais je me suis senti fier de ce qui avait créé et offert aux spectateurs du monde entier. Certes, il y a eu le problĂšme de gestion des poubelles mais qui ne peut rĂ©soudre celui de l’incivilitĂ© et du manque d’éducation de certains, le trust des britanniques dans toute la partie restauration, le grand n’importe quoi de la cinquantaine de suiveurs dans les cordes sur chaque partie, ou encore le petit loupĂ© de la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture oĂč nombreux l’attendaient au mĂȘme endroit que pour l’ouverture, et non sur le green du 18. Mais, si je dois mettre un seul carton rouge, ce sera Ă  Ryder Cup Europe qui a bien abusĂ© les dĂ©tenteurs de tickets pour la grande tribune en les installant sur le cĂŽtĂ© et non dans l’axe du trou n°1. Au final, rien qui ne saurait gĂącher la fĂȘte vĂ©cue ! Juste quelques nuages, de temps Ă  autres, dans le grand ciel bleu de cette semaine. Le mot de la fin ? Assister Ă  une Ryder Cup, c’est avoir l’assurance de vouloir le refaire. Sans doute pas en France, pourquoi pas aux Etats-Unis, mais certainement en Italie. Ryder Cup 2018 l’heure du bilan ! Un mois jour pour jour aprĂšs avoir refermĂ© le merveilleux chapitre de la Ryder Cup, Jean -Lou Charon et Pascal Grizot en dressent le bilan. Quel meilleur souvenir gardez-vous personnellement de cette semaine historique pour le golf français ? JLC Je resterai Ă  jamais marquĂ© par l’engouement populaire exceptionnel de cette Ryder Cup. La foule massĂ©e devant les grilles vendredi au petit matin entre chien et loup dans l’attente de rentrer sur le Golf National, les allĂ©es pleines Ă  craquer de monde
 C’est inoubliable. PG Mon meilleur souvenir restera mon arrivĂ©e le vendredi matin et la vision des tribunes du 1 et du 2 se remplissant Ă  une vitesse folle pour chanter et se rĂ©pondre Ă  400 mĂštres d’intervalle comme dans un des plus bruyants stades de football. L’exposition mĂ©diatique du golf a-t-elle Ă©tĂ© Ă  la hauteur de vos espĂ©rances ? JLC Nous sommes particuliĂšrement satisfaits. L’attente Ă©tait forte et lĂ©gitime de la part du monde du golf. Lorsque le moment est venu, dans un temps mĂ©diatique toujours plus concentrĂ©, le golf et la Ryder Cup ont vĂ©ritablement tirĂ© leur Ă©pingle du jeu. Les journaux tĂ©lĂ©visĂ©s de toutes les grandes chaĂźnes se sont emparĂ©s de l’évĂ©nement. Les radios nationales ont inondĂ© leur antenne de golf. La presse Ă©crite dans son ensemble s’est mobilisĂ©e et l’audience digitale a complĂ©tement explosĂ©. C’est une grande rĂ©ussite. Les Ă©quipes fĂ©dĂ©rales y ont largement contribuĂ©. PG Cette exposition trĂšs positive a Ă©tĂ© dĂ©cuplĂ©e par la prĂ©sence de Tiger Woods. Cela a Ă©tĂ© un accĂ©lĂ©rateur incroyable. Avec ou sans lui, les amĂ©ricains laissent rĂ©guliĂšrement entendre que les audiences peuvent varier du simple ou double. Nous en avons pris la mesure Ă©galement. C’est un peu la cerise sur le gĂąteau. De maniĂšre globale, je suis particuliĂšrement heureux que nous ayons rĂ©ussi ce pari. Pour mettre les français en contact avec le golf et leur montrer le vrai visage de notre sport, nous avions l’obligation de relever ce dĂ©fi mĂ©diatique. Ce n’est pas toutes les semaines que l’on parle de golf dans la matinale d’Europe 1, dans les JT de TF1, France 2, France 3, M6, que les Echos Week-end consacre entiĂšrement un de ses numĂ©ros au golf, que l’Equipe fasse trois de ses Unes sur le golf en l’espace de 8 jours et produise plus de 50 pages sur notre sport. Et la liste est longue. Ne regrettez-vous tout de mĂȘme pas l’absence de diffusion de l’évĂ©nement sur une chaĂźne gratuite ? PG La Ryder Cup ne fait pas partie des grands Ă©vĂ©nements protĂ©gĂ©s. On peut le regretter mais c’est ainsi. Nous avons tout de mĂȘme la chance d’avoir un diffuseur historique et fidĂšle avec le groupe Canal+. Et ils se sont montrĂ©s Ă  la hauteur. DĂ©tenteur des droits de l’évĂ©nement, ils ont dĂ©ployĂ© un important dispositif pour offrir le meilleur de la Ryder Cup Ă  leurs abonnĂ©s. Plus de 2,2 millions de personnes ont ainsi suivi le tournoi. C’est un record absolu pour eux. Alors oui, avec une retransmission sur une chaĂźne gratuite, sur une chaĂźne du service public par exemple, nous aurions certainement fait encore mieux. Mais il fallait une conjonction de deux facteurs une rĂ©elle volontĂ© d’une chaĂźne de diffuser la Ryder et d’entrer en nĂ©gociation avec le groupe Canal+ et deuxiĂšmement un souhait de Canal+ de partager ses droits sur le marchĂ© français. L’histoire s’est Ă©crite diffĂ©remment. Remercions Canal+ d’avoir diffusĂ© quelques heures de la Ryder Cup en clair. Tous les parisiens ont Ă©galement pu suivre la Ryder Cup en direct et en intĂ©gralitĂ© sur un Ă©cran gĂ©ant installĂ© dans la Fan Zone sur le parvis de l’hĂŽtel de ville. Ils n’y Ă©taient pas obligĂ©s. La Ryder Cup est un Ă©vĂ©nement premium. Nous avons Ă©tĂ© trĂšs sensibles Ă  ces efforts. JLC Nous devons relativiser un peu cette absence de retransmission de l’évĂ©nement ailleurs que sur les antennes du groupe Canal +. L’exposition TV du golf et de la Ryder Cup a Ă©tĂ© trĂšs forte. Les chaĂźnes de TV françaises ne se sont pas cachĂ©es derriĂšre la propriĂ©tĂ© des droits pour justifier un dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la Ryder Cup. Elles ont pris la mesure de l’évĂ©nement et se sont mobilisĂ©es. Je le rĂ©pĂšte. Je ne vais pas bouder mon plaisir d’avoir vu autant de golf dans les grands JT français dont l’audience est, comme vous le savez, trĂšs significative. La prĂ©sence de Tiger Woods a permis de compenser l’absence d’un joueur français. N’est-ce pas lĂ  votre plus grand regret ? PG Oui. Quand on voit comment GrĂ©gory Havret et RaphaĂ«l Jacquelin, en tant qu’assistants de Thomas Bjorn, ont pu communier avec le public, on ne peut s’empĂȘcher de penser que cela aurait Ă©tĂ© fantastique. Mais de l’avis des organisateurs de la Ryder Cup, l’édition 2018 du Golf National a marquĂ© les esprits. On a mis la barre trĂšs haut. L’absence d’un joueur français n’a pas eu d’influence nĂ©gative sur l’impact de l’évĂ©nement en France. JLC Ne croyez pas toutefois que nous n’avons pas fait notre auto critique. Les faits sont lĂ . Nous les connaissons. MalgrĂ© la participation de Victor Dubuisson Ă  la Ryder Cup 2014, nous ne sommes pas parvenus Ă  qualifier nos joueurs lors des deux derniĂšres Ă©ditions. Il y a encore un plafond de verre que nous ne parvenons pas Ă  briser. Nous en avons tirĂ© les leçons. Comme nous l’avons annoncĂ© derniĂšrement, notre politique a Ă©voluĂ© et va continuer Ă  Ă©voluer pour atteindre cet objectif d’avoir des joueurs et des joueuses au plus haut niveau, jouer et gagner des Ă©preuves majeures. CĂŽtĂ© spectateurs, le succĂšs est total. Plan de transports performant, expĂ©rience sur le site Ă  la hauteur du prestige de l’évĂ©nement. De quoi ĂȘtes-vous le plus fier ? JLC D’avoir offert Ă  un grand nombre de nos licenciĂ©s la possibilitĂ© de vivre cette expĂ©rience. Il faut le rappeler. Nous avons nĂ©gociĂ© Ăąprement avec le dĂ©tenteur de droits, dans le respect de la lĂ©gislation europĂ©enne, un quota de places pour les français et une billetterie prioritaire pour nos membres. Je tiens Ă  rappeler que 42% des spectateurs Ă©taient français ! PG Je rejoins Ă©videmment Jean-Lou sur ce point. C’est une fiertĂ© d’avoir atteint cet objectif. Je suis Ă©galement trĂšs fier du plan de transports que nous avons dĂ©ployĂ©. Cette responsabilitĂ© incombait Ă  la FĂ©dĂ©ration française de golf en tant que pays hĂŽte. Nous avons travaillĂ© main dans la main avec les services de l’Etat pour proposer Ă  tous les spectateurs et Ă  nos licenciĂ©s un plan de transports digne des plus grands Ă©vĂ©nements. C’est un travail de plusieurs annĂ©es en coulisses. Un travail de l’ombre. Nos efforts ont payĂ©. GrĂące Ă  ce plan de transports, le Golf National a pu exploiter sa trĂšs capacitĂ© d’accueil. Quand vous avez dĂ©couvert le site fĂ©dĂ©ral plein Ă  craquer et dans une ambiance Ă©lectrique, Ă  quoi avez-vous pensĂ© ? PG MĂȘme si j’en Ă©tais convaincu, je me suis dit que ce site Ă©tait vraiment fait pour la Ryder Cup et que la Ryder Cup devra un jour revenir au Golf National. Le dimanche, voir les spectateurs des trous numĂ©ro 1 et 2 se rĂ©pondre, c’était tout simplement exceptionnel. Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu ça ailleurs, Ă  part peut-ĂȘtre Ă  l’Open de Phoenix aux Etats-Unis. Que la Ryder Cup revienne, voilĂ  ce qui m’a traversĂ© l’esprit. JLC On va se remettre doucement d’abord rires. Personnellement, Ă  cet instant, j’étais animĂ© d’un sentiment de fiertĂ© et de reconnaissance. FiertĂ© de prĂ©senter un parcours de ce niveau aux yeux du monde entier et de faire ainsi rayonner le golf français. Et reconnaissance envers les Ă©quipes de terrain qui ont travaillĂ© admirablement et envers les Ă©lus et permanents qui Ă  fin des annĂ©es 80 ont eu cette vision pour ce site. La Ryder Cup a-t-elle rĂ©ellement permis de mettre le golf dans la vie des français ? PG Oui sans contestation. GrĂące Ă  la Ryder Cup, nous avons multipliĂ© les opĂ©rations, dans ou en dehors de nos clubs, pour promouvoir notre sport et le faire dĂ©couvrir au plus grand nombre. Je fais rĂ©fĂ©rence aux initiations gratuites dans nos golfs. Je pense Ă  notre Ryder Cup Golf tour dans 11 grandes villes de France en 2018. Je parle de Saint Quentin en Yvelines et de Paris qui se sont transformĂ©es, Ă  plusieurs reprises, en practice de golf accessible Ă  tous
 Ă  l’occasion de notre opĂ©ration Swing au TrocadĂ©ro en juin 2013 ; au drive des deux capitaines depuis le 1er Ă©tage de la Tour Eiffel lors du One year to go. Je parle aussi du village d’animations de la Ryder Cup sur le parvis de l’hĂŽtel de ville du 20 au 30 septembre qui a accueilli plus de 30 000 personnes et du pavoisement des champs ElysĂ©es du 17 au 30 septembre. Je n’oublie pas non plus le rĂŽle de nos ambassadeurs. Et en particulier celui de Dany Boon qui nous a aidĂ© Ă  repousser les frontiĂšres du golf grĂące Ă  un programme audiovisuel original et son implication dans la promotion du golf dans les mĂ©dias. JLC Nous avons mobilisĂ© toutes les Ă©nergies pour cela. Nous avons travaillĂ© avec nos ligues, nos comitĂ©s dĂ©partementaux et nos clubs pour agir sur tout le territoire national et pas seulement Ă  Paris. Les organes dĂ©centralisĂ©s de la FĂ©dĂ©ration française de golf, ainsi que leurs bĂ©nĂ©voles, ont tĂ©moignĂ© d’un engagement indĂ©fectible, participant Ă  rassembler une foule importante et encadrant avec passion les diffĂ©rents ateliers proposĂ©s Ă  l’occasion du Ryder Cup Golf Tour. La ffgolf, ses ligues et ses comitĂ©s dĂ©partementaux ont renforcĂ© leur lien et ont dĂ©montrĂ© leur capacitĂ© Ă  Ɠuvrer de concert autour d’un grand projet pour leur sport. Avez-vous atteint un public jeune Ă  travers ces actions ? PG En partie. Mais nous avons menĂ© d’autres opĂ©rations qui ciblaient prioritairement les jeunes. GrĂące Ă  un programme pĂ©dagogique pluridisciplinaire original, Mon carnet golf », plus de 47 000 Ă©lĂšves de CM1 et CM2 rĂ©partis sur l’ensemble du territoire ont dĂ©couvert le golf Ă  l’école. Et l’école s’est dĂ©placĂ©e aussi en masse au golf. Ils Ă©taient 6 000 collĂ©giens et Ă©lĂšves d’écoles primaires Ă  faire le dĂ©placement Ă  la Junior Ryder Cup parmi les 10 000 jeunes prĂ©sents au total sur le golf de Disneyland Paris. Une premiĂšre dans l’histoire de cette confrontation des moins de 18 ans. JLC Et il y aura un lendemain. Nous avons bien l’intention de faire perdurer ce carnet en surfant sur l’accueil des Jeux Olympiques 2024. Le golf est de retour dans le programme olympique depuis 2016. Le Golf National accueillera les Ă©preuves de golf. Etes-vous vĂ©ritablement prĂȘts Ă  accueillir ces nouveaux publics ? JLC Nous le sommes car nous avons atteint l’un des objectifs majeurs de notre dĂ©fi Ryder Cup. Nous avons créé Ă  date 98 petits parcours de proximitĂ© destinĂ©s principalement aux joueurs dĂ©butants. Au total, sur la pĂ©riode 2009 – 2018, ces petits golfs ont permis de crĂ©er 17 000 nouveaux joueurs licenciĂ©s alors que 80 000 licences ont Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s sur la mĂȘme pĂ©riode dans ces nouvelles structures. PG Et nous avons plus d’une centaine de projets en rĂ©serve. C’est un mouvement en profondeur qui a Ă©tĂ© amorcĂ© par la ffgolf. En dĂ©veloppant ce type d’équipements, nous crĂ©ons les conditions pour mettre plus facilement les français au golf et les guider ensuite vers des parcours traditionnels qui proposent une offre parfaitement complĂ©mentaire. Pour mettre les français au golf, vous avez insistĂ© sur les bienfaits du golf sur la santĂ© Ă  travers notamment l’organisation du Ryder Cup Forum Golf et SantĂ©. Une premiĂšre
 PG Ces nouveaux joueurs, nous les captons parce qu’ils trouvent dans le golf, au-delĂ  d’une offre adaptĂ©e, une rĂ©ponse Ă  leurs aspirations. Et les bienfaits de notre sport sur la santĂ© ne sont pas neutres dans les motivations. C’est la raison pour laquelle, avec de cĂ©lĂšbres professeurs et la participation d’Erik Orsenna, nous avons organisĂ© le premier Ryder Cup Forum Golf et SantĂ© le 21 septembre dernier Ă  la fondation Louis Vuitton. GrĂące Ă  la Ryder Cup, nous aurons ainsi Ă©clairĂ© le grand public sur les nombreux atouts de notre sport dans ce domaine. JLC Et les mĂ©dias ont Ă©tĂ© au RDV de cet Ă©vĂ©nement. Je pense Ă  TĂ©lĂ©matin qui a consacrĂ© un large page de son Ă©mission au golf et Ă  la santĂ©. Ou encore Ă  la chronique d’Edwige Coupez de France Info ainsi qu’au reportage consacrĂ© par M6 Ă  ce sujet dans son Ă©mission Sport 6 ». J’en oublie et je m’excuse mais cela illustre bien Pendant plusieurs jours, de nombreux spectateurs Ă©trangers de la Ryder Cup sont venus aussi jouer des parcours français. Pensez-vous que cet effet Ryder Cup va se prolonger dans le temps ? PG C’est certain ! Le potentiel est gigantesque avec pas moins de 7 millions de golfeurs europĂ©ens, amĂ©ricains et asiatiques qui prennent des vacances liĂ©es la pratique du golf. Pour les sĂ©duire, les golfs français se sont appuyĂ©s sur l’expertise et les rĂ©seaux d’Atout France. Plusieurs actions de promotion Ă  l’international, sur les marchĂ©s de proximitĂ© mais Ă©galement plus lointains, ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es. Je n’en citerai que quelques-unes mais elles illustrent parfaitement l’ampleur de l’effort. Premier exemple marquant, l’organisation d’un dĂźner d’influence Ă  Hazeltine au Minneapolis Institute of Art en prĂ©sence de tour-opĂ©rateurs spĂ©cialisĂ©s, agents de voyages, organisateurs d’évĂ©nements, journalistes et influenceurs. Autre exemples l’accueil en France de l’International Golf travel Market 2017, salon international des professionnels du tourisme golf, l’organisation de journĂ©es techniques sur le thĂšme du tourisme Ă  destination des dirigeants de golf ou encore la prĂ©sence d’un Pavillon France sur les Ă©ditions 2014 et 2016 de la Ryder Cup. Sans la Ryder Cup, le golf français n’aurait pas avancĂ© si vite dans la promotion touristique. Elle a donnĂ© un sacrĂ© Ă©lan. Et on ne va pas s’arrĂȘter lĂ . JLC Que dire de plus. L’effet perdure, de nombreux parcours et resorts français, ont des rĂ©servations pour les mois Ă  venir grĂące Ă  ce coup de projecteur de la Ryder Cup ! Je ne sais pas vous dire combien d’annĂ©es la Ryder Cup nous a fait gagner dans ce domaine. Mais je suis certain que cela se compte en dizaines d’annĂ©es. Avons vous Ă©valuĂ© l’impact Ă©conomique de la Ryder Cup ? PG L’impact Ă©conomique prĂ©visionnel est estimĂ© Ă  plus de 200 millions d’euros. Quant Ă  la crĂ©ation de 100 petits parcours de proximitĂ©, ils reprĂ©sentent au total un investissement de 65 millions d’euros dans l’économie française. La Ryder Cup en France c’est aussi ça ! JLC Une Ă©tude du MinistĂšre des sports reposant sur une mĂ©thodologie fixĂ©e par Bercy viendra officiellement valider le montant total de la crĂ©ation de richesses gĂ©nĂ©rĂ©es par l’accueil en France de la Ryder Cup. Votre relation avec les licenciĂ©s s’est-elle renforcĂ©e avec la Ryder Cup ? JLC La ffgolf s’est emparĂ©e de la Ryder Cup pour crĂ©er toujours plus de liens avec ses membres et renforcer sa communautĂ©. Cela s’est traduit de diffĂ©rentes maniĂšres en particulier Ă  travers nos actions pour favoriser les licenciĂ©s dans le processus d’acquisition de billets pour assister Ă  la Ryder Cup. Elle s’est traduite Ă©galement par de multiples initiatives sur le terrain. Je pense en particulier aux trĂšs nombreuses compĂ©titions Cap 2018 auxquelles les golfeurs ont participĂ© massivement. Plus de 70 000 joueurs y ont pris part entre 2012 et 2018. PG La FĂ©dĂ©ration française de golf est reconnue pour la qualitĂ© de son programme relationnel. Nous avons Ă©tĂ© parmi les premiers Ă  vĂ©ritablement nous prĂ©occuper de nos licenciĂ©s et c’est une de nos prioritĂ©s. Cela passe par le dĂ©ploiement de services adaptĂ©s aux attentes de nos membres. La ffgolf a tĂ©moignĂ© de sa capacitĂ© Ă  recevoir de grands Ă©vĂ©nements
 cela appelle-t-il de nouveaux projets ? PG Notre modĂšle Ă©conomique, avec cette opĂ©ration de crowfounding Ă  grande Ă©chelle, a Ă©tĂ© une rĂ©ussite. Nous avons menĂ© une campagne d’influence trĂšs efficace. Notre budget annoncĂ© a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©. Nous avons pilotĂ© les travaux du golf national avec la plus grande rigueur. Nous avons travaillĂ© main dans la main avec les services de l’état. Nous avons Ă©tendu notre influence et dĂ©veloppĂ© nos partenariats Ă©conomiques. La ffgolf s’est placĂ©e sur l’échiquier du golf mondial. La ffgolf a dĂ©veloppĂ© ses relations au plus haut niveau de l’état. La ffgolf a su mobiliser de grandes entreprises françaises Ă  ses cĂŽtĂ©s Ă  travers son club des partenaires. Et plus largement le monde Ă©conomique grĂące au club 2018 rĂ©servĂ© principalement aux PME. Oui, on peut affirmer, en toute humilitĂ©, que nous avons un savoir-faire. Et cela serait une erreur de ne pas capitaliser dessus dans les annĂ©es Ă  venir. JLC Nous accueillerons les championnats du Monde Amateur en 2022. Et la question se posera pour d’autres grands Ă©vĂ©nements avec en premier lieu, je le rĂ©pĂšte les Jeux Olympiques en 2024. FR EnglishDeutschFrançaisEspañolPortuguĂȘsItalianoRomĂąnNederlandsLatinaDanskSvenskaNorskMagyarBahasa IndonesiaTĂŒrkçeSuomiLatvianLithuaniančeskĂœŃ€ŃƒŃŃĐșĐžĐčбългарсĐșĐžŰ§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ©Unknown Self publishing Se connecter Ă  Yumpu News Se connecter Ă  YUMPU Publishing CLOSE TRY ADFREE Self publishing Produits News Publication Pricing Se connecter Ă  Yumpu News Se connecter Ă  YUMPU Publishing ‱ Views Share Embed Flag Carnet du jeune Golfeur Drapeaux - FĂ©dĂ©ration Française de Golf Carnet du jeune Golfeur Drapeaux - FĂ©dĂ©ration Française de Golf SHOW MORE SHOW LESS ePAPER READ DOWNLOAD ePAPER TAGS drapeau parcours trous balle sais putt coups faire longueur ffgolf carnet jeune golfeur drapeaux You also want an ePaper? Increase the reach of your titles YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves. START NOW More documents Similar magazines Info Carnet du jeune golfeur est une publication de la ffgolf 68, rue Anatole France ‱ 92309 Levallois-Perret cedex TĂ©l. 01 41 49 77 00 ‱ Fax 01 41 49 77 01 ‱ ffgolf RĂ©alisation Direction marketing, communication et Ryder Cup 2018 Textes Commission Jeunes ffgolf & PGA France Couverture crĂ©ation SEALAND 3 e Ă©dition ‱ 2012 ‱ 30 000 exemplaires ‱ GRATUIT ‱ Ne peut ĂȘtre vendu Tous droits de reproduction, traduction et adaptation rĂ©servĂ© pour tous pays ImprimĂ© par SIB sur papier Ă©co-labellisĂ© Carnet du jeune golfeur 2 and 3 Bienvenue v dans le monde magique ePage 4 and 5 Comment utiliser ton carnet? v Sur Page 6 and 7 ∞ v DRAPEAUX de mĂ©tal Je soussigPage 8 and 9 DRAPEAU ROUGE Coche ce que tu sais Page 10 and 11 DRAPEAU BLEU Coche ce que tu sais fPage 12 and 13 DRAPEAU JAUNE Coche ce que tu sais Page 14 and 15 DRAPEAU BLANC Coche ce que tu sais Page 16 and 17 CONSEILS EN CAS D’ORAGE Ce qu’iPage 18 and 19 Atelier Putt court Putt de distancePage 20 and 21 DRAPEAU D’OR Coche ce que tu saisPage 22 Le savais-tu ? La FĂ©dĂ©ration fran Delete template? Are you sure you want to delete your template? Save as template? Title Description no error Produits FREE adFREE WEBKiosk APPKiosk PROKiosk Ressources Blog API Aide & Support Statut Entreprises Nous contacter CarriĂšre CG CONDITIONS GÉNÉRALES Politique de confidentialitĂ© Politique en matiĂšre de cookies Imprint Terms of service Privacy policy Cookie policy Imprint Change language Made with love in Switzerland © 2022 all rights reserved À partir de samedi et jusqu'au lundi 19 mars, la capitale cĂ©lĂšbre la petite balle blanche. Longtemps attribut d'une Ă©lite, elle fait dĂ©sormais des Ă©mules partout en France, et dans tous les sports dĂ©passent la simple recherche de performance pour devenir de vĂ©ritables modes de vie. C'est vrai de la voile, de lĂ©quitation, ou du golf. Mais s'il existe depuis longtemps Ă  Paris un Salon nautique et un autre du cheval, la petite balle blanche n'avait pour l'instant pas voix au stand. L'injustice est rĂ©parĂ©e. Pour la premiĂšre fois cette annĂ©e, les amoureux du swing vont eux aussi pouvoir se retrouver du cĂŽtĂ© de la porte de Versailles. Et Ă©changer. Car s'adonner au golf, ce n'est pas seulement tenter de dompter les difficultĂ©s d'un parcours tracĂ©, bunkers, obstacles d'eau
. C'est aussi partager avec ses partenaires, avant, pendant et aprĂšs la partie. Chaque adepte sait ainsi que le fameux 19e trou se "joue" au bar du club-house, et qu'il unit tous les golfeurs, du joueur du dimanche jusqu'aux et contrairement aux pays anglo-saxons, le golf a longtemps Ă©tĂ© en France un loisir Ă©litiste, souvent pratiquĂ© dans des clubs assez fermĂ©s. "C'est seulement Ă  partir des annĂ©es quatre-vingts, sous l'impulsion de Claude Cartier, alors prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française de golf, que ce sport a commencĂ© Ă  se dĂ©mocratiser", indique Hubert Chesneau, ancien directeur gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration. Des parcours publics ont d'abord fleuri. Puis, des dizaines de golfs commerciaux ont vu le jour. RĂ©sultat la France dispose aujourd'hui de quelque 550 golfs, contre environ 180 il y a vingt ans. Ces crĂ©ations ont suscitĂ© des vocations. Dans le mĂȘme temps, le nombre de licenciĂ©s a quadruplĂ©. Il frĂŽle aujourd'hui la barre des 400 000 1, ce qui place le golf au quatriĂšme rang des sports golfs commerciaux, dont certains ont Ă©tĂ© critiquĂ©s pour leurs programmes immobiliers mĂȘme si on est loin des excĂšs commis en Espagne ou au Portugal, ont eu le grand mĂ©rite de "libĂ©rer" les joueurs. Ici, pas de droit d'entrĂ©e prohibitif ni de cotisation annuelle. Il suffit de payer un "green-fee" en moyenne 50 Ă  80 euros, pour pouvoir, durant la matinĂ©e ou l'aprĂšs-midi, fouler les fairways. Une aubaine pour les golfeurs-nomades qui aiment dĂ©couvrir de nouveaux horizons en profitant des cartes de rĂ©duction, des formules "pass"...MatĂ©riel plus accessibleFini, les fastidieuses leçons a vec un professeur exigeant le swing parfait. Place au "ludique". François Bouchon/Le FigaroCĂŽtĂ© matĂ©riel, lĂ©volution a Ă©tĂ© spectaculaire. Les manches en graphite ont remplacĂ© ceux en fer, les tĂȘtes de drivers sont devenues de plus en plus grosses, les putters bien mieux Ă©quilibrĂ©s, les balles plus performantes, ce qui a rendu le jeu moins difficile. "Le matĂ©riel est aussi moins cher qu'il y 20 ou 25 ans. Aujourd'hui, on peut avoir un Ă©quipement complet – sac, bois, fers, putter, chaussures – de bonne qualitĂ© pour environ 400 euros", affirme Patrick Schmidlin, prĂ©sident de Golf Ă  l'enseignement, il a profondĂ©ment Ă©voluĂ©. Fini, les fastidieuses leçons a vec un professeur exigeant le swing parfait. Place au "ludique". "Nous proposons aux dĂ©butants un forfait de douze fois deux heures de cours collectifs, qui se dĂ©roulent en alternance sur les aires d'entraĂźnement et sur le parcours, indique Philippe Pilato, responsable de l'enseignement au Golf national, Ă  Guyancourt Yvelines. Ce forfait coĂ»te 579 euros , soit 24 euros de l'heure, ce qui n'est pas nous enregistrons de plus en plus d'inscriptions de jeunes couples, mais aussi de parents avec leurs enfants adolescents." ParallĂšlement, les golfs compacts urbains moins de 1350m de long pour un 9-trous, faciles d'accĂšs, bon marchĂ© et parfaits pour les novices, se dĂ©veloppent doucement, tant en rĂ©gion parisienne qu'en le golf a le vent en poupe, c'est aussi parce qu'il rĂ©pond aux grandes tendances de la sociĂ©tĂ© ĂȘtre proche de la nature, faire un peu d'exercice physique sur un 18 trous, un joueur parcourt environ 6 kilomĂštres, rechercher le bien-ĂȘtre. "Le golf est bon pour le moral et la santĂ©. Il permet de dĂ©compresser", souligne Michel Gontier, 61 ans, patron de quatre bonheur de jouer Ă  celui d'applaudir les champions, il n'y a qu'un putt. Ainsi, un public toujours plus nombreux se presse sur le parcours de l'Albatros du Golf national, lors de l'Open de France. Quant aux spectateurs de lÉvian Masters, ils apprĂ©cient les Ă©lĂ©gants swings des meilleures joueuses mondiales. Et si les anciens champions français, comme Arnaud Massy ou Jean ­GaraĂŻalde, vainqueur de l'Open de France en 1969, Ă©taient pratiquement inconnus du grand public Ă  leur Ă©poque, les choses ont commencĂ© Ă  changer avec Jean Van de Velde. Personne n'a oubliĂ© la fameuse image du joueur qui, les pieds dans l'eau, s'est effondrĂ© aprĂšs avoir comptĂ© trois coups d'avance au dĂ©part du dernier trou de l'Open britannique 1999. Le Montois a ouvert la voie Ă  toute une Français ont commencĂ© Ă  gagner plus souvent avec, en point d'orgue, le doublĂ© 2004-2005 de Jean-François RĂ©mesy Ă  l'Open de France. Reste qu'aucun tricolore n'a remportĂ© l'un des quatre tournois du Grand Chelem depuis Arnaud Massy, victorieux en
1907 de l'Open britannique. Une politique fĂ©dĂ©rale active crĂ©ation d'un pĂŽle espoir et d'un pĂŽle France vise Ă  faire Ă©clore des champions et des championnes capables d'atteindre les sommets. "La responsabilitĂ© de la FĂ©dĂ©ration est de permettre aux meilleurs d'intĂ©grer le top 50 mondial dans les prochaines annĂ©es. Mais pour intĂ©grer les 10 premiers, je n'ai pas la martingale ! Cela dĂ©pend du champion lui-mĂȘme", reconnaĂźt avec rĂ©alisme Christophe ­Muniesa, directeur exĂ©cutif de la FFG. D'ici lĂ , on peut compter sur la vigueur des Françaises. Patricia Meunier-Lebouc, installĂ©e aux États-Unis, y a remportĂ© une levĂ©e du Grand Chelem en 2003. Quant Ă  StĂ©phanie Arricau et Gwladys NocĂ©ra, elles ont obtenu l'an dernier des rĂ©sultats prometteurs.1 Le nombre de pratiquants tous ne sont pas licenciĂ©s est estimĂ© par la FĂ©dĂ©ration de golf entre 500 000 et 600 000. EPISODE 4 SAINT ANDREWS, OLD COURSE
 Nous y voilà
 Mercredi 30 octobre 2013. Le jour du pĂšlerinage. Nous allons jouer sur le parcours qui symbolise Ă  lui seul l’Histoire du golf. Nous allons jouer sur le Old Course ». DĂ©part 10h40. Trop fĂ©brile pour aller au practice, je vais marcher doucement aux abords du Tee n°1, je vais rester longtemps sur le putting green Ă  cotĂ© du dĂ©part, je vais prendre mon temps, profiter de chaque instant. Le stress s’en va tranquillement et fait place au bonheur d’ĂȘtre lĂ  tout simplement. Sur le parcours qu’enfant je croyais interdit. Les copains arrivent l’un aprĂšs l’autre, tout le monde semble ĂȘtre dans le mĂȘme Ă©tat d’esprit, les regards se croisent et en disent long, un mĂ©lange entre le recueillement du joueur qui sait qu’il va vivre une premiĂšre fois mĂ©morable et l’excitation de l’enfant qui sait que le plus beau des cadeaux est arrivé  Il est temps dĂ©sormais. Les caddies arrivent, nous sommes plusieurs Ă  avoir fait le choix de vivre cette premiĂšre avec l’aide d’un guide expĂ©rimentĂ©. Je me prĂ©sente Ă  eux et l’un d’eux me choisit, il est jeune et souriant, j’espĂšre que ce choix n’est pas la consĂ©quence d’un bizutage
 Nous parlons de mes points forts, points faibles, distances de jeu, je le laisse me jauger, c’est lui qui sait, moi je vais grimper un Everest qu’il fait tous les jours au petit dĂ©jeuner. Bien entendu, nous n’allons pas laisser passer les classiques de la photographie du touriste golfeur en commençant par une photo de groupe au dĂ©part du 1. Le ciel est un peu couvert. Le vent est bien prĂ©sent. Tous les Ă©lĂ©ments sont rassemblĂ©s pour que cette premiĂšre se passe dans la plus pure tradition Ă©cossaise. J’ai la sensation que nous sommes Ă  la premiĂšre d’une piĂšce dramatique dans le plus vieux théùtre du monde. Pour un peu j’attendrais les 3 coups qui signent le dĂ©but du premier acte tranquillement installĂ© dans un fauteuil au premier rang. Sauf que je viens de me rendre compte que je ne suis pas un spectateur mais que je fais partie de la troupe. J’espĂšre que je vais me souvenir de mon texte
 Dans le premier dĂ©part, avec Paul, Dominique et Duc. C’est Ă  Dominique que revient l’honneur de lancer la premiĂšre tirade. Tout se passe bien, il a dĂ©jĂ  jouĂ© cette scĂšne. Puis vient le tour de Paul, tout se passe bien aussi. C’est ensuite mon tour. En fait je ne fais pas partie de la troupe, non. Je suis lĂ  pour le casting. Il y a du monde qui regarde. Les compĂšres qui vont suivre, le dĂ©part avant est dĂ©jĂ  lĂ  et comme Ă  chaque fois sur l’Old Course, il y a des spectateurs. Du monde derriĂšre, les copains sur le cotĂ©, le hors limite tout le long du fairway Ă  droite, fairway qui s’étale largement Ă  gauche. J’attendais tellement ce moment et pourtant je ne pense Ă  rien d’autre que mon coup Ă  jouer. Me voila enfin lĂ  oĂč j’ai toujours voulu ĂȘtre, je ne rĂȘve plus, en avant dans la rĂ©alitĂ©. Drive en fade, sĂ©curitĂ©. Au tour de Duc de se lancer. Nous sommes tous sur le fairway, pas de couac, aucun souffleur pour reprendre une rĂ©plique, je me dirige vers mon sac, il n’est plus lĂ , c’est quand mĂȘme dingue ça de profiter de ce moment magique pour me piquer mon sac ! Ah non, c’est vrai, le caddy le porte dĂ©jĂ , il me tend la main pour rĂ©cupĂ©rer le driver. Nous sommes en route, dans le parcours, on y est pour de vrai, les 18 actes de la piĂšce nous attendent. J’espĂšre que ce n’est pas une comĂ©die qui va se jouer
 Avec le caddie, nous Ă©changeons beaucoup, il me pose plein de questions sur mon rapport avec le golf, sur les coups que j’aime jouer. Volontairement ou pas, son attitude me fait rentrer dans le jeu et oublier totalement la force Ă©motionnelle du lieu et de l’enjeu. MĂȘme si je veux faire nĂ©anmoins une belle carte aujourd’hui, avec le caddie, c’est un coup aprĂšs l’autre. Et les basiques avant tout. Quel est le dessin du trou, quelle est la stratĂ©gie Ă  adopter. Ensuite, quelle est la distance Ă  jouer, comment est le vent, quel est le lie de ma balle, ai-je le choix entre plusieurs solutions de jeu, quelle est celle avec laquelle je suis le plus en confiance. Bien sur, mon niveau de jeu gĂ©nĂ©ral, l’émotion de la situation qui rĂ©ussit parfois Ă  prendre le dessus, font que je ferai des erreurs. Mais je le savais avant de jouer le premier coup, je l’ai acceptĂ© d’avance. Non comme une fatalitĂ© mais comme une consĂ©quence logique de notre propre imperfection. Oui le fer9 en second coup sur le 1 sera un peu topĂ© et je serai au fond du green dans le fringe, oui il me faudra deux putts aprĂšs le long et dĂ©licat putt d’approche en descente sur le green billard qui ne pardonne aucun Ă  peu prĂšs. D’accord, pas de soucis. Je suis lĂ  pour vivre mon rĂȘve avant tout, la compĂ©tition d’index ce n’est pas aujourd’hui. Aujourd’hui est le jour oĂč je vais jouer lĂ  oĂč tous ceux que j’admire ont dĂ©jĂ  jouĂ©, j’ai la grande chance de partager pour un temps leur royaume, cela vaut bien quelques mauvais coups parce je sais qu’il y en aura aussi de bons. Pour le moment, retour dans l’instant plutĂŽt que l’introspection, nous sommes au dĂ©part du 2. Je connais le green, nous l’avons regardĂ© longuement en revenant du practice la veille, ses pentes nous semblaient vertigineuses vu de loin. C’est pas mal aussi vu de prĂšs ! AprĂšs un drive sur la piste et un coup de fer7 bien touchĂ©, la balle fait facilement 20m de trop dans les pentes et il me faut un approche wedge des plus dĂ©licates avec encore deux putts ensuite. Les greens de l’Old Course sont souvent trĂšs grands du fait qu’il y a deux drapeaux dessus, certains greens valent pour l’aller comme pour le retour. On y trouve alors deux drapeaux de couleur diffĂ©rente. Il est plus que conseillĂ© de ne pas les confondre car un putt de 3m ici pouvant ĂȘtre une vĂ©ritable Ă©nigme, je vous laisse imaginer quand il en fait 30 ! Ma premiĂšre joie, mon premier souvenir d’un coup rĂ©ussi se fera sur le 3. Petit par4 de 337yards oĂč je vais avoir, sur les conseils du caddie qui se rĂ©vĂšle un indispensable alliĂ© coup aprĂšs coup, mon 60° Ă  jouer sur l’entrĂ©e haute du green, le drapeau Ă©tant 15m plus bas. Effectivement ça roule bien 15m une balle lobĂ©e au 60° jouĂ©e Ă  50yards ! Premier par, me voila gonflĂ© Ă  bloc, en avant pour le suivant, par4 sous le vent de 411yards, je jouerai un fer8 aprĂšs un bon drive qui restera devant le green dans une petite cuvette, deux anxieux coups de wedge plus tard j’en ressors avec mon premier triple bogey. Je me doutais bien que je ne saurais me souvenir parfaitement de mon texte et que je butterais sur quelques rĂ©pliques
 Attaquons donc le premier par5 du parcours qui fait tout de mĂȘme 514yards de long et s’achĂšve sur un green de 100yards de profondeur. J’écoute religieusement mon caddie et je suis sur le green en deux coups aprĂšs un bon drive et un bon coup de fer4. Sur le green certes mais le drapeau est dĂ©passĂ© de 30yards au moins, je n’aurais pas trop de trois putts pour finir le trou
 Le 6 sera ma premiĂšre rencontre avec les fameux minuscules bunkers invisibles du dĂ©part, Ă©parpillĂ©s un peu partout, parfois mĂȘme dans le rough. Ils Ă©taient 4, attendant le slice. J’en ai fait un, je ressors avec un double, presque soulagĂ© que ce ne fut pas plus. Arrive le 7, par4 visuellement court malgrĂ© ses 349yards, impressionnant avec son Ă©norme bunker qui siĂšge devant le green. Ici commence le test de la gamme de coups spĂ©cial Links ». AprĂšs un bon drive, j’arrive aux abords du bunker, il y a de la longueur de green devant moi mais il faut lever un peu la balle au dĂ©but, le caddie me propose le coup roulĂ© avec mon hybride, mauvais dosage mais ici mĂȘme un bon dosage peut crĂ©er des surprises, je traverse le green, cela finit en bogey. Et nous arrivons dans la zone que les fans de jeu de golf virtuel connaissent bien. AprĂšs un par3 j’oserais dire classique » voici les deux fameux par4 trĂšs courts et atteignables dĂšs la mise en jeu en fonction du vent. Vent de face sur le 9, il me faudra une approche roulĂ©e jouĂ©e au fer 6 cette fois et deux putts pour le par mais vent de dos sur le 10 de 311yards et je serais au bord du green pour un putt d’approche et un seul putt derriĂšre pour mon premier birdie sur l’Old Course ! L’aller s’est bien passĂ©, le score de +8 bien sur n’est pas gĂ©nial d’autant plus que le retour est rĂ©putĂ© plus difficile. Il va falloir rester dans le jeu ! Pour ĂȘtre tout Ă  fait sincĂšre, mĂȘme si je note chaque coup sur ma carte, je suis loin du stress des chiffres. L’ambiance avec Dominique, Duc et Paul est gĂ©niale. Il y a une vraie cohĂ©sion avec les caddies avec qui on commence Ă  rigoler franchement, la barriĂšre de la langue et surtout celle de l’accent ayant Ă©tĂ© franchies. Il est possible qu’ils s’amusent entre eux de certaines de nos erreurs, voir qu’ils aient pariĂ© sur nos scores probables mais les conseils sont lĂ , toujours justes, ils savent nous mettre dans l’instant, nous ramener aux basiques indispensables pour rĂ©ussir les coups choisis. Nous voici de retour au plus prĂšs de la mer avec le par3 du 11 au green partagĂ© avec le 7. La partie gauche qui concerne le par3 de 164yards est une pente imposante, green qui monte que l’on imagine glissant, un petit bunker central en entonnoir placĂ© ici pour rĂ©cupĂ©rer tout ce qui ne tiendra pas sur le green. Bon coup de fer6, je suis sur le green et n’en redescend pas mais plus haut que le mĂąt et dĂ©calĂ© de 6 bons mĂštres. Je manque le birdie de peu avec un putt que j’ai du jouer au moins 3m vers le haut par rapport Ă  l’horizontale pour retrouver la ligne vers le trou. Les greens de l’Old Course sont Ă  eux seuls une bonne raison de faire le voyage ! Nous voici dĂ©sormais dans la derniĂšre ligne droite, le dernier tiers du parcours revient pas Ă  pas vers le dĂ©part, le vent n’est plus notre ami, le temps s’est brutalement couvert par endroits, le plaisir de faire corps avec le dĂ©cor est de plus en plus prenant. Le 12, par4 de 304yards fait partie des trous avec fairway en entonnoir et bunker sur le fairway. Le caddie me conseille vivement de ne pas jouer droit sur le fairway, Admiral et Stroke m’y attendent de pied ferme et de sable doux. Oui je vous l’avais dit pour Carnoustie mais Ă  Saint Andrews aussi certains bunkers ont un nom
 drive Ă  gauche, PW, deux putts pour le par, le birdie n’est pas passĂ© loin, tout s’est bien passĂ©, le caddie est clairement indispensable pour la premiĂšre visite et sans aucun doute pour les visites suivantes
 Hein ? Non je n’ai pas dit que j’y retournais, enfin, voyons
 Sur le 13, par4 de 388yards, en plus des bunkers, le trou est coupĂ© par une large bande de rough, le vent de face, il faut s’approcher au plus prĂšs pour nĂ©anmoins avoir un fer5 Ă  jouer pour le green. Ce ne sera pas assez, putt d’approche et deux putts. Je vous parlais des petits noms des bunkers, sur le 14, il y en a un qui est connu, le Hell ». Ce n’est pas le diminutif pour Hello mais bien l’enfer
 sur le carnet de parcours, il est bien visible. Sur le parcours il faut arriver Ă  10m pour le voir
 Et comprendre pourquoi le caddie tenait tant Ă  ce que je joue Ă  gauche toute mon second coup, drive et deux coups de fer4, je suis sur le green, un putt qui sort du green, un autre qui ne monte pas assez et revient sur le fairway, comment faire un double bogey quand on est en rĂ©gulation
 Sur le 15, par4 de 391yards soit avec vent de face, 391m, il y a un bunker qui se nomme Cottage », oui une maison de campagne tiendrait dedans d’oĂč le choix du nom sans doute
 drive, fer4 et putt d’approche, je connais dĂ©sormais la chanson au titre Ă©vocateur la complainte du bogey »  Nous sommes tous dans le jeu, dans notre jeu. Pourtant sur chaque trou il y a des regards souriants Ă©changĂ©s. Dominique nous fait prendre le temps d’admirer la vue plongeante sur le parcours et la ville au dĂ©part du 14. Depuis le trou 1 nous sommes recueillis, admiratifs et concentrĂ©s Ă  la fois. Chaque coup, grĂące au caddie, est une commĂ©moration de l’instant prĂ©sent. Chaque trou, grĂące Ă  son histoire, est une commĂ©moration des hĂ©ros qui en ont fait un parcours de lĂ©gende. DĂ©part du 16, l’hĂŽtel cĂ©lĂšbre du dĂ©part du 17 est en vue, Ă  portĂ©e d’un drive puis d’un fer5 et enfin de trois putts
 Voici le grand final. Le fabuleux trou 17 de 436yards, le vent est Ă  la fois contre et droite gauche, l’hĂŽtel sur notre droite. Notre dĂ©part est moins enfermĂ© que pour les pros mais le drive tout droit reste impossible Ă  faire. Je revois de mĂ©moire la vidĂ©o qui montrait les trajectoires des pros qui passaient au dessus en draw ou sur le cotĂ© en fade. Je revois aussi le muret derriĂšre le green que Jimenez, l’espagnol au cigare historique, n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  prendre comme une bande de billard pour revenir en arriĂšre sur le green
 À mon tour de me lancer sur le monstre. Je choisis le fade, la balle part trĂšs bien, mon caddie est sincĂšrement heureux, rien n’est plus agrĂ©able pour le moral que d’avoir Ă  ses cotĂ©s une personne toujours prompte Ă  vous motiver, vous encourager. Dominique a choisi le draw par-dessus et cela passe parfaitement aussi. ArrivĂ© sur le fairway, Dominique est plus loin, sa route Ă©tait la plus dangereuse mais la plus payante. Je constate qu’il me reste plus long pour le green que pour revenir vers le dĂ©part. Inutile de prendre de risque, ce sera bois 5 vers le green, le drapeau est cachĂ© derriĂšre le bunker, inaccessible en deux coups. Dominique a choisi son option fĂ©tiche, driver suivi de driver et ça paye il est Ă  droite du green, moi je suis devant le bunker, il me reste un coup de 60yards. GrĂące au caddie encore une fois, je vais prendre le temps de jauger la situation et de choisir au mieux le coup Ă  jouer. Un Gapwedge s’avĂšre le plus simple, le rythme est bon, le tempo aussi, pas de ralentissement, ma balle retombe sur le green, derriĂšre le bunker et stoppe net aprĂšs le second rebond. Il me reste un putt de 3m en descente, pente droite gauche confirmĂ©e par le caddie, la balle roule, prend bien la pente et tombe, par ! Pour un peu je danserais une danse Ă©cossaise traditionnelle pour fĂȘter le par au 17 mais heureusement pour mon entourage je n’en connais aucune
 Le dĂ©part du 18 m’apporte un sentiment partagĂ© entre la joie d’enfant de jouer le final le plus cĂ©lĂšbre de l’histoire du golf et la tristesse de constater que le rĂȘve s’est rĂ©alisĂ© si vite. Cette fois encore, on jouera les 18 trous en Ă  peine 4h
 Il a un peu plu entre la fin du 16 et le dĂ©part du 18, je m’en suis Ă  peine rendu compte. Bien entendu comme le touriste qui se fait prendre en photo devant les monuments parisiens, les deux groupes feront la photo traditionnelle sur le Swilcan Bridge » ! Le drive Ă©tait trop timide, le vent de face a fait son travail ensuite, un coup d’hybride pour me retrouver dans la cĂ©lĂšbre Valley of sin », un bon gros putt en montĂ©e qui frĂŽle le trou mais va bien loin, deux putts pour finir ce trou et mon premier Old Course ». Pour le score, +8 Ă  l’aller et +5 au retour, je suis personnellement trĂšs content de ce rĂ©sultat, surtout pour le retour contre le vent. L’émotion ne m’a pas trop abĂźmĂ© le swing et cela n’a Ă©tĂ© possible que grĂące au caddie qui a toujours travaillĂ© Ă  me faire rester dans l’instant prĂ©sent. Je vous conseille d’en prendre un quand vous irez faire votre pĂšlerinage ! Nous attendons le second groupe de copains, comme Ă  chaque fois il y a des spectateurs pour regarder l’arrivĂ©e du 18, arrivĂ©e spectaculaire chez eux avec un birdie depuis le bas du green pour Bertrand qui sera largement applaudi ! C’était notre dernier jour Ă  Saint Andrews, une derniĂšre ballade, un dernier shopping et un dernier restaurant. Demain, nous partons avec tous les bagages pour finir le voyage en apothĂ©ose avec le parcours de Kingsbarns
 Il faut que je trouve un dictionnaire des superlatifs d’ici lĂ  sinon je risque de ne pas avoir grand-chose Ă  dire
 À suivre et finir ! les liens des albums photo

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