Peintrestous les trois et voisins d’atelier, nous souhaitons vous inviter à participer à ce regard pluriel constitué d’histoires composées, recomposées, imaginées; de lieux tierces, inventés, réels; de compositions narratives, de formes imparfaites et de couleurs vivifiantes. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de partager ce moment avec vous. Vernissage samedi 7 Lesarchives par sujet : peintres amateurs du bessin Exposition temporaire "Le Passé des Passages" Exposition, Patrimoine - Culture Champagnole 39300 Du 20/05/2022 au 28/09/2022. Prêtée par le Musée des Beaux-Arts de Besançon, l’exposition itinérante « Le Passé des passages, 2000 ans d’histoire d’un quartier commerçant » va marquer une étape de plusieurs mois au Lexposition Regards sur le Gers 2022 se poursuit au pigeonnier à Plieux jusqu’au 24 août, tous les jours de 14 à 19 heures (entrée libre). Elle accueille les œuvres de cinq peintres Lecinquième Salon d'automne des peintres d'Aubiac se déroule tout le mois de novembre. Vendredi 9 novembre, le vernissage a donné le coup d'envoi de cette manifestation, où les artistes du Lamunicipalité d’Haucourt et la commission culture organisent la 11e édition de l’exposition annuelle L’Automne des peintres à la salle x2fOws. Après trente ans de l’ère Heisei 1989-2019 le Japon est entré le 1er mai de l’année dernière dans l’ère Reiwa, formule qui a été traduite dans la presse internationale par Belle Harmonie. Qu’en est-il véritablement ? Au-delà des nomenclatures mythologico-religieuses, le Japon est-il bien cet empire de l’harmonie » que vante nombre de voyageurs, souvent sous l’emprise d’un regard fasciné par le spectacle de ce qui les met au plus loin de leurs habitudes, donc empreint de tous les charmes trompeurs de l’exotisme… Pour sa part, Corinne Atlan, la grande traductrice d’auteurs japonais classiques et contemporains une soixantaine de titres dont Haruki Murakami, a préféré traduire Reiwa par Harmonie Ordonnée*. Elle s’en explique dans un entretien avec Zoé Balthus avec d’irréfutables arguments philologiques et historiques, faisant remarquer que la notion d’ordre peut introduire une nuance de sens prescriptive, suggérant que l’harmonie puisse être quelque peu obligatoire, donc un peu pesante. Beaucoup de choses au Japon fait-elle remarquer sont ambivalentes il y a Omote, l’endroit, et Ura, l’envers. Et l’envers a souvent, ajoute-t-elle, plus d’importance que l’endroit… En éclairant le double sens des mots, en tant que traductrice, dit-elle, je ne peux pas choisir uniquement le côté agréable de la version officielle, il faut aussi faire entendre le revers », Corinne Atlan donne la clé de l’approche à fois empathique et globale, raisonnée et rêvée, réaliste et onirique qu’elle a du monde japonais – car c’est bien un monde en soi où le langage, la culture et l’histoire sont structurés par une même et forte idiosyncrasie, exprimée souvent par l’étrangeté, soit le sentiment d’être sur une autre planète ». Cette vision, Corinne Atlan nous la fait partager dans un récit sur Kyôto, ville qu’elle connaît parfaitement puisqu’elle y vit. Un automne à Kyôto – paru chez Albin Michel en 2018 – retrace un parcours guidé par le goût de la rêverie, de la rencontre et de la surprise le ah !. Ne vous attendez pas à lire un guide chic flattant un pittoresque facile entre clichés et bonnes adresses. Un automne à Kyôto est un essai intimiste dans lequel Corinne Atlan invite à la flânerie au cœur de l’ancienne capitale nippone, point de départ à d’introspectives réflexions sur cette société et sa culture qu’elle explore en profondeur, dans toutes les subtilités de la langue. Langue dont la connaissance s’appuie sur la fréquentation des textes majeurs de la littérature japonaise, qu’elle soit classique ou moderne, prose ou poésie haïku abondamment cités, souvent dans une traduction personnelle de l’auteure car la dimension visuelle de l’idéogramme, non abstraite, propre aux caractères kanjis ouvre davantage le sens à l’interprétation que ne le permet notre alphabet. Le fait d’être confrontée à la tâche impossible de la traduction rend Corinne Atlan prudente quant à la transmission et au dialogue interculturel. C’est un point décisif qu’elle souligne ainsi Comment imaginer que la rencontre avec les Japonais et leur culture, puisse ne passer que par ma propre langue, et jamais par la leur ? Même la traduction – je le sais bien – ne peut rendre compte totalement de là d’où elle vient. Quelque chose résiste, qui ne peut être dit. » Cette prévention, je dirais cette humilité, motivée par la conscience qu’un noyau d’indicible demeure quel que soit le talent du traducteur ou de l’écrivain confère à Un automne à Kyôto une sorte de sceau de confiance, de véracité intrinsèque qui en fait tout le prix pour nous, lecteurs. Le charme de ce livre réside d’abord dans sa composition, puisqu’il se présente comme un journal de bord poétique où Corinne Atlan consigne un peu à la manière des Notes de chevet de la grande Sei Shônagon ses impressions fugaces au cœur de la capitale spirituelle du Japon entre deux dates son retour de France à la mi-septembre et un départ au seuil de l’hiver. Un patchwork nonchalamment en fait savamment agencé pour raconter l’embrasement puis le déclin de l’automne en une multitude de moments choisis entre les pluies orageuses de fin d’été et le froid coupant de l’hiver. Chaque mois est célébré dans une séquence où s’entrelacent moments de la saison », choses » agréables, surprenantes, lues, amusantes et fragments » odeurs, saveurs, décryptages, architecture, sons. Un peu à la manière du haïku dont la vocation est de répertorier l’ensemble du réel, le classer au plus près du regard. Conserver la trace de l’instant éphémère qui à peine advenu nous échappe » et ceci, non par l’intermédiaire de concepts comme le ferait un cartésianisme occidental, mais par le biais des perceptions et sensations sans oublier la ahité des choses, cela dans les choses qui fait ah ! » selon Claudel. Ayant élu domicile dans une ruelle paisible, non loin des frondaisons humides et des pierres tombales des pentes du quartier de Yoshida, c’est par petites touches impressionnistes riches en couleurs automnales que Corinne Atlan restitue avec douceur l’ambiance de cette ville entre splendeur, plénitude et évanescence dans l’impermanence éternelle. C’est un plaisir de la suivre déambulant à pied, à vélo, dans le dédale des rues, sur les rives de la rivière Kamo qui scintille comme une laque noire », ou bien arpentant les tatamis dorés ou les planchers lustrés des temples de bois à la poursuite de l’impalpable ». Avec en sourdine, la claire conscience que la réalité est tissée d’illusions ». En lectrice de Matsuo Bashô, Haruki Murakami, Keiichiro Hirano, Jakuchô Setouchi, Paul Claudel, Nicolas Bouvier, Michel Butor ; en compagnie d’amis de passage, de résidents kyôtoïtes, de voisines de quartier conviés à des visites jardins zen, temples, dégustations culinaires ou excursions, elle s’interroge Que faire face à cette poignante instabilité de l’existence, sinon cultiver une conscience aiguë de l’instant présent ? » Kyôto est dépeinte en lanterne magique selon la direction du faisceau de lumière, différents cadres s’éclairent, déployant de fascinants récits du passé, puis plongent de nouveau dans l’ombre, tandis que d’autres s’illuminent à leur tour. Le spectacle n’est jamais le même, et il est infini. » En vérité, Kyôto ne s’offre jamais. Cette contemplative bouddhiste de cœur le sait la ville se dérobe sans crier gare, s’efface comme si l’impalpable qu’elle vous a offert n’était qu’une illusion de souvenir. Alors il faut quitter Kyôto en vertu de cette loi de l’art de la magie selon laquelle il faut faire disparaître l’objet pour mieux le faire réapparaître C’est pour cela peut-être que je dois quitter Kyôto quelque temps. Pour conserver un regard neuf et m’assurer à mon retour, au début de l’année nouvelle, d’un enchantement pareil à celui de la première rencontre** ». Pour réactualiser à l’infini la présence de cette ville en moi. Que jamais elle ne sombre dans l’opacité du quotidien, de l’habitude. Qu’elle reste en moi à la fois l’ailleurs impossible à atteindre dont je rêvais adolescente, et le précieux fantôme qui flotte dans ma mémoire, reflet de paysages disparus, trace d’un monde qui devient peu à peu anachronique. » Je ne saurais quitter Corinne Atlan sans signaler son Petit éloge des brumes dans la collection Folio 2 euros. 114 pages de pur enchantement pour les néphélibates ! Son exploration des brumes, brouillards et autres nuées beaucoup moins météorologique mais plus éclectique et métaphorique que celle de Luke Howard est d’abord une tentative de comprendre le secret de son goût pour les langues et la traduction qui dépasse peut-être une simple vocation pour se révéler être une complexion, un mode d’être au monde En choisissant d’étudier le japonais, j’étais seulement portée par un rêve d’évasion et par une vague intuition. Mais d’emblée, la proximité, voire l’adéquation, de cette langue avec le monde sensible et ses phénomènes les plus ténus a emporté mon adhésion. Sur ces terres de brume, de pluies et de fumerolles qui ont développé un attrait particulier pour l’impalpable, le qualificatif aimai », – vague, flou, ambigu – dont l’étymologie désigne un soleil obscurci par les nuages, caractérisait tant la langue japonaise, polysémique et volontiers allusive, que la mentalité de l’archipel ». Avec une écriture impeccablement élégante et cultivée, Corinne Atlan nous embarque à nouveau vers sa ville de prédilection mais cette fois-ci en compagnie d’une pléiade d’écrivains, de poètes Shimei Futabatei, Bachelard, Natsume Sôseki, Celan, Maupassant, Baudelaire, Ryôkan, Mallarmé, Bashô et bien sûr le Tanizaki de l’Éloge de l’ombre, de peintres, d’artistes et architectes un peu fous qui tous ont en commun le puissant tropisme du flottement, du flou, voies d’accès à la déprise du réel et à la libération de l’ego car comme le dit Philippe Jaccottet l’attachement à soi augmente l’opacité de la vie*** ». * Par ailleurs titre d’un petit livre que Corinne Atlan a publié aux éditions Nevicata en 2016. ** En ouverture à Japon. L’empire de l’harmonie Corinne Atlan fait ce constat qui peut paraître surprenant mais que j’avoue avoir fait aussi Je suis arrivée pour la première fois au Japon un jour de fin décembre. En découvrant cet hiver délicieusement autre, je me suis aussitôt sentie à la fois sur l’autre face de la lune et parfaitement dans mon élément. » *** La Semaison, 1984. Un automne à Kyôto de Corinne Atlan, Éditions Albin Michel. Petit éloge des brumes de Corinne Atlan, collection Folio 2 euros, Gallimard. Illustrations photographie ©Arnaud Rodriguez / Éditions Albin Michel / Éditions Gallimard. Prochain billet le 28 juillet. 24 heures» tire le portrait de ces créateurs, musiciens, professionnels de la scène, programmateurs… qui vont faire rayonner la culture du 11h27Mis à jour 14h19BénédictePoussez la porte et entrez donc vous installer, le rideau s’est levé!Qui sont les 100 qui feront la culture, cet automne, en terre vaudoise? Tenter d’y répondre s’est avéré stimulant et passionnant. Frustrant, parfois. Urgent, surtout! Après de longs mois durant lesquels les artistes se sont retrouvés réduits au silence ou stoppés dans leurs élans, après l’enchaînement des fermetures qui ont forcé le public à rester plus ou moins éloigné des théâtres, salles de concert, lieux d’exposition et cinémas, nous avons choisi d’imaginer un cahier spécial qui traverse les forces créatives du canton. De Lausanne à Yverdon, de Nyon à Aigle.Parlons talents et imaginations, réactivons la curiosité et le plaisir!»Ces quatorze pages se veulent un reflet du foisonnement artistique qui a rejailli un peu partout. Il ne sera question, ici, ni d’enjeux politiques ni de combats idéologiques. Parlons talents et imaginations, réactivons la curiosité et le plaisir! Savourons la réjouissance qu’il y a à se laisser surprendre par une nouvelle création qui fusionne les énergies d’une bande de saltimbanques. Retrouvons ce bonheur qu’il y a à communier autour d’un même objet je craignais que le plaisir se soit émoussé au fil de la pandémie. Pour moi comme pour beaucoup. M’écharper, il y a quelques jours, avec des amis pour savoir si le film Dune» méritait ou non des louanges m’a excité. Observer le regard captivé des spectateurs, masques tombés et assis en cercle, quand ils découvraient, mercredi, la nouvelle pièce chorégraphique de Philippe Saire, m’a rassuré. Sentir, le lendemain, la joie communicative du public venu écouter Renaud Capuçon et les musiciens de l’OCL, à nouveau autorisés à faire salle comble, m’a soufflé. C’est sûr, le plaisir est toujours est donc venu le temps de fêter nos artistes. D’ici ou d’ailleurs. En choisir 100 n’a pas été évident. La sélection devait se limiter à ceux qui ont une actualité avant la fin de l’année. Avouons-le d’emblée le chiffre est symbolique. Il en figure bien plus que cela dans notre cahier spécial. Car chaque talent qui se retrouve en haut de l’affiche le doit à des hommes et des femmes qui l’accompagnent dans l’ombre, à des collègues avec qui il partage les feux de la rampe. Qu’à cela ne tienne. Nous avons donc choisi de mettre à l’honneur ces chanteurs, musiciens, comédiens, humoristes, metteurs en scène, danseurs, plasticiens, écrivains, programmateurs, producteurs… qui vont faire buzzer l’automne culturel vaudois. Celles et ceux qui – au-delà des chapelles esthétiques et dans toutes les disciplines – nous impressionnent par leur parcours, par leur rayonnement et leur réussite, par leur force d’innovation, par le succès qu’ils engrangent auprès du public ou, tout simplement, par leur motivation à se faire une place sous les projecteurs. Finalement, c’est une passionnante et très subjective cartographie de la scène romande qui se dessine. Un arrêt sur image qui fait la nique à la pandémie. Et nous rappelle que l’heure de la rentrée culturelle a bel et bien sonné!Notre dossier spécialDix artistes portés par le succès, dix carrières qui forcent le respectSous les feux de la rampe, dans leur studio ou leur atelier, ces créateurs tissent un parcours qui leur vaut une reconnaissance publique ou critique loin à la ronde. et expositionsLausanne, le 31 août 2021. Les artistes Manuel Müller et sa fille Gilda Müller dans l’atelier de Manuel à Sébeillon. Ils exposent ensemble à MeylanQuatre Müller se sont fait un prénom d’artiste Les liens de l’art unissent aussi Robert, le sculpteur, Miriam, la créatrice de bijoux, Manuel, facteur d’icônes», et Gilda, dessinatrice. Une histoire qui s’expose et se raconte, belle!Les eaux nomades» de Catherine Bolle inondent de sens La plasticienne vernit sa première exposition chez Fabienne Levy. Histoire d’une rencontre entre deux Lausannoises défendant l’art dans leur peintres et photographes à découvrir cet automne Une sélection d’expositions et d’événements au programme jusqu’à la fin de l’ et danse, spectacles musicaux, humour et jeunesseEt j’ai crié Aline…Thierry Romanens et Format A3Mercedes RiedyLes salles de spectacle ouvrent leurs rideaux Foisonnant, le menu des scènes vaudoises promet un automne riche en découvertes. De quoi oublier la longue fermeture des théâtres. Découvrez 11 personnalités qui défendent haut leur art et une sélection de douze spectacles à ne pas et musique l’automne sera festif Comédies musicales, spectacles musicaux et propositions jeune public égaieront la le 10 septembre 2021. Nathalie Devantay, humoriste, chez elle. 24 heures/Odile MeylanNathalie Devantay ne connaît pas la crise Notre rencontre avec l’humoriste qui lance un nouveau spectacle tout en jouant dans la Revue vaudoise et en projetant une nouvelle série de ses soirées Humour et Terroir chez les vos zygomatiques! Wiesel, Rollmann, Auer & Veillon, Bersinger, Karin Ce…Les humoristes dégoupillent leurs vannes sur les scènes vaudoises. Avant-goût et sélection de 13 spectacles incontournables cet Recrosio ou l’âge de raison, presque Scénariste, directeur, comédien, papa… Le Veveysan d’adoption entame une saison aux multiples casquettes, lui qui a un large Aymon , Jérémie Kisling et Matthieu Gafsou. Patrick MartinQuelques beaux humains pour porter aux nues Marc Aymon. Sur la musique de Jérémie Kisling et les photos de Mathieu Gafsou, le chanteur prend son envol. Des notes et des D! Club a 25 ans et Les Docks font le plein de concerts. La salle lausannoise s’offre un automne chargé pour célébrer un quart de siècle entre electro, hip-hop et fiesta pendant que Les Docks libèrent leur Vallon toujours dans le vent tonifiant Portrait du pianiste originaire d’ l’EVL et le Sinfonietta clèbrent leur anniversaire, cette saison. L’Ensemble vocal de Lausanne de Pierre-Fabien Roubaty et le Sinfonietta de David Reiland célèbrent les 60 ans de l’un et les 40 ans de l’autre à un tournant de leur histoire. Rencontre avec les deux chefs David Reiland et Pierre-Fabien Roubaty. CinémaL’affiche de la Nuit du court métrage 2021DRCiné-Festival a survécu au scénario catastrophe. Cet automne, Cinétoile Malley fête ses 20 ans et son rendez-vous d’avant-premières vivra sa 24e édition du 2 au 7 novembre. Rencontre Jean-Daniel Cattaneo et Fabrice Gevisier qui dirigent le multiplex de l’Ouest rendez-vous du cinéma romand cet automne. Des fondus de cinéma qui s’activent à le défendre, ça ne manque pas dans le canton. Au menu courts métrages, comédies, documentaires, cinéma underground… Notre sélection de festivals et nuits et littératurePajak, Pellegrino, Delay… Têtes d’affiche de l’automne littéraire Que nous réserve la rentrée? Quelques éléments de réponse avec des auteurs attendus au Cordonier est chef de la rubrique Culture et Magazines depuis 2017. Formé au sein de la rubrique locale puis chargé de l’actualité politique lausannoise, il a codirigé la rubrique Vaud et Régions de 2010 à 2013. En 2010, il a été nominé au Prix Suisse du d'infosVous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler. Ahn Hyun-Ju associations libresPour elle, l’art est comme un dialogue entre deux langues étrangères. Dans sa série Dripping, Ahn Hyun-Ju, qui travaille sur de larges plaques d’aluminium, associe la fameuse technique popularisée par Jackson Pollock à celle du color-field painting. La démarche expérimentale de l’artiste sud-coréenne fait se confronter l’aspect froid de son support avec le côté sensuel et réconfortant de sa palette riche et vibrante. Ahn Hyun-Ju peint de manière automatique, laissant toujours une grande place à l’aléatoire et l’inattendu. Tantôt translucides, tantôt opaques, les couleurs employées par l’artiste sont pour elle une forme d’exutoire. Un moteur sur le chemin menant à la liberté. voir toutes les imagesAhn Hyun-Ju, d0709–6, 2009iTechnique mixte sur aluminium • 66 cm × 98 cm • © ArtisticsLes mystères de Ramon EnrichNi tout à fait figurative ni tout à fait abstraite, la peinture énigmatique de Ramon Enrich interpelle. Le peintre espagnol fait évoluer ses pinceaux dans des paysages urbains silencieux, où l’architecture, réduite à des formes simples et géométriques, évoque des scènes dignes d’un roman de science-fiction. Dans cet entre-deux déconcertant, l’artiste, diplômé des Beaux-Arts de Barcelone et ancien assistant de Julian Schnabel, cherche à laisser voir quelque chose de caché, permettre des connexions sans explications ». Hautement méditative, sa peinture a séduit des artistes-collectionneurs tels que David Hockney, Norman Foster ou encore Donald Judd. voir toutes les imagesRamon Enrich, Dorp, 2020i30 cm × 24 cm • Acrylique sur toileLes méditations d’Elvire FerleSes œuvres sont comme des fenêtres ouvertes sur un monde intérieur, à la fois vaste et reposant. Née en 1948, Elvire Ferle déploie sur ses toiles d’imposantes formes géométriques colorées, qui évoquent aussi bien l’horizon lointain que les profondeurs abyssales de l’océan. En travaillant à même le sol selon le principe du all over », l’artiste accorde une importance particulière au geste, pilier de son processus créatif. Comme chez Rothko, la lumière est au cœur des recherches d’Elvire Ferle, dont les toiles puissantes invitent au recueillement. voir toutes les imagesElvire Ferle, Sans Titre XXXIV, 2014iHuile sur toile libre • 200 cm × 140 cm • © ArtisticsL’invitation au voyage de Lumi MizutaniLa nature est omniprésente dans l’œuvre délicate de Lumi Mizutani. L’artiste franco-japonaise s’inspire des techniques et motifs traditionnels chinois ou japonais et se plaît à rendre hommage aux panoramas millénaires de l’archipel nippon, comme ceux de Higashiyama-ku à Kyoto, ou encore de Ueno à Tokyo. Des paysages sereins où s’invite parfois, par petites touches, l’abstraction comme sur ce dyptique où rayonne une lune bleue, qui se reflète subtilement sur les fleurs d’un prunier. voir toutes les imagesLumi Mizutani, Pruniers à la lune bleue, 2014–2016iEncre de chine, peinture chinoise, pigments japonais et feuilles d’argent sur cartons • cm × cm • © ArtisticsDoris Marten, magicienne des couleursOn ne sait où donner de la tête et c’est normal ! Avec ses toiles-mirages, Doris Marten aime titiller notre perception. Avec sa série Layers » niveaux en français, la peintre allemande superpose des lignes plus ou moins épaisses et des couleurs chatoyantes afin de créer l’illusion d’une tridimensionnalité. Sa palette est restreinte. L’artiste n’a en effet recours qu’à sept teintes et pourtant, lorsqu’elles sont juxtaposées, on a l’impression qu’elles sont beaucoup plus nombreuses. Un exemple ? Pour créer l’illusion du bleu, Doris Marten juxtapose du violet ainsi que du vert clair… et le tour est joué ! voir toutes les imagesDoris Marten, Layer No51, 2017iEncre de Chine sur Alu-Dibond • 80 cm × 200 cm • © Artistics Je vous présente ici une série de 4 fiches sur les saisons, vues par les peintres célèbres. AUTOMNE J’ai travaillé sur Natasha Wescoat avec des élèves de CE1 Je vous propose ici une fiche pour faire le lien avec d’autres peintures sur le thème de l’automne. Orphys, j’espère que tu ne m’en voudras pas, j’ai repris les cadres et le petit carnet que tu utilises pour les fiches d’histoire des arts…? Vous serez peut-être aussi intéressés par Ma petite contribution… ETE Une fiche à observer, décrire, et compléter avec les élèves. PRINTEMPS HIVER 17 Sep Publié par Gege95cyclo - Catégories Les rallyes, Sorties UVT, Vexin, Auvers-sur-Oise, Lavoirs, Les Peintres Dimanche 17 septembre, 104 km, 970D+ en 5h35 Oh que ça fait tôt 5h quand le réveil sonne, mais c'est bien ce qu'il me faut si je veux être à l'heure que je me suis fixée à Auvers. Hier temps de chien, mais un œil à la météo me fait espérer un temps clément pour ce matin, et effectivement, un regard par la fenêtre me le confirme, bien frais, mais sec. De toutes manières, même sous la pluie j'y serais allé, peut-être pour moins long, mais je n'annulerais pas une sortie officielle pour cause de pluie, les bénévoles y sont bien eux. Direction donc Auvers où j'arrive à 7h pour m'inscrire, et je ne suis pas le premier... sauf que les autres ont encore le vélo dans le coffre de la voiture, ce sont des cyclos de Marly. ça fait drôle ce parc encore vide dans la nuit aux inscriptions un petit café ? 4 parcours sont proposés, j'hésite entre le 90 et le 110, mais vraiment je crois que le grand me ferait rentrer trop tard, ce sera donc le 90. Le temps d'un café, gâteau, causette, et me voilà parti, encore dans la pénombre, gilet fluo et éclairage de rigueur, et vu le frais le gilet n'est pas de trop. 8° étaient affichés lorsque je suis passé à Bessancourt, alors ici au bord de l'Oise il doit bien faire 6 ou chose à faire , ne pas tenir compte du fléchage, impeccable pourtant, mais quand on sait où l'on va... et bien on se trompe, et du coup on escamote la première côte, sans regret du coup, non pour la côte, mais pour la descente qui s'en serait suivie, dans le froid et le jour encore en période de réveil. Je file directement sur Arronville via Nesles, et apparemment je ne suis pas le seul à commettre l'erreur. Qui ne sera pas la vingt kilomètres et déjà le ravitaillement... Un cyclo présent confirme qu'on lui a annoncé des ravitos toutes les vingt bornes. Occasion de reprendre un café. Table bien pleine à l'aller Un seul participant est passé avant, nous informent les bénévoles qui attendent dans la fraîcheur. Ils ne vont pas attendre trop longtemps, à peine les franconvillois et moi-même enfourchons nous nos vélos qu'un groupe arrive. Il s'agit de ceux de repart vite en alternance de montées et de faux-plats montant, terrain de jeu bien connu des cycliste de notre coin, comme dit un des franconvillois, en effet Berville, Hénonville, Ivry-le-Temple sont des endroits qui nous voient régulièrement, à plus forte raison pour les tabernaciens, le prochain contrôle au Déluge l'ayant été aussi sur les dernières tabernaciennes , parfois avec quelques différences dans le tracé, qui permettent de traverser un village connu d'une autre manière, d'y porter une autre parlant des Tabernaciens, ils m'on doublés telle un essaim pédalant près d'Hénnonville , ayant incorporé dans leur groupe de costauds une nouvelle recrue féminine... forte la demoiselle. Lavoir de Blequencourt Ressons-L'Abbaye Ravito du Déluge Je repars du Déluge lorsque arrivent les Frépillonais et 2 autre UVT... ils ne tarderont pas à me doubler, dans la côte de Crèvecoeur... n'aurait-elle pas donné son nom au village ? Faillit aller à la gamelle dans une épingle, arrivant sur la plaque, je me retrouve scotché... juste le temps de déclipser avant la perte d'équilibre. Elle grimpe bien celle-là, pas longue, mais m'a bien surpris. La récompense ne va pas tarder, une fois passé Andeville, une longue descente jusque Esches que je fais en compagnie d'un gars de Franconville. Il n'y a pas à dire les maillots club, c'est quand même plus sympa que les anonymes, ça raconte déjà une histoire... un peu comme les départements sur les plaques d'immatriculation, mais ça c'était avant. Voilà ceux de Cergy, dont un tandem qui arrivent, et c'est avec eux que nous rejoignons Amblainville, par des routes différentes.... les premiers loupent la flèche qui dit de tourner à gauche, d'autres n'arrivent pas par l'église mais par le sens interdit... mais tous les chemins mènent au même endroit, la direction d'Arronville pour notre second passage Arronville au retour, les tables un peu plus vides, les bénévoles un peu plus réchauffés On est presque arrivé, le ravitaillement sera bref, un peu de chocolat, des dattes, du pain d'épice, et en route. Il faut grimper pour quitter Arronville, puis ensuite après Theuville, traversé en descente, il faut regrimper pour Rhus, puis encore pour Epiais-Rhus. avant que de n'avoir plus que de la descente jusque Auvers, non sans oublier de faire la dernière erreur du jour en passant par Hérouville au lieu d'Ennery, amis bon lç, je n'escamote pas de côte. Et me voilà déjà de retour à Auvers Un casse-croûte bien mérité Seulement 305 participants, et là je peux le dire ceux qui ont eu peur de la météo ont eu bien tort. Une superbe matinée, fraîche, mais sèche, sans vent, et un léger soleil, ainsi qu'un très beau circuit. Plus qu'à prendre la route du retour, avec comme dernière difficulté, qui aujourd'hui n'en est pas une, la côte de Mery.

l automne dans le regard des peintres