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Depuisque la société National Geographic a commencé en 1915 à faire des cartes du monde, elle n'a reconnu que quatre océans : Atlantique, Pacifique, Indien et Arctique. Ce n'est que le 8 juin - à l'occasion de la Journée des Océans - que cette société , fondée en 1888 aux États-Unis pour promouvoir la connaissance de la géographie mondiale, a reconnu la masse
Ontrouve aussi des activités en lien avec les ressources des mers et océans comme la pêche ( ressources halieutiques ) et les hydrocarbures (plate-forme offshore). » B- L’exemple de l’espace maritime de l’Asie orientale illustre l’importance des mers et des océans à l’échelle mondiale Distribution activité 2 (travail en groupe)
Téléchargerl'image vectorielle libre de droits Carte du monde. Carte politique détaillée du monde avec l'étiquetage des noms de pays, d'océan et de mer. Carte vectorielle à 5 couleurs sur fond blanc ., 381703034, parmi la collection de millions de photos stock, de dessins vectoriels et d'illustrations, de qualité supérieure et en haute définition, de Depositphotos.
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TAWwSg. Le monde que nous connaissons pourrait changer. La montée des océans, l'un des effets les plus inquiétants du réchauffement du climat, est déjà en cours. Des pays insulaires craignent de disparaître. Mais qu'en est-il du Canada? Serons-nous épargnés? Aucunement. Tour d'horizon des régions qui pourraient écoper. Un texte de Gaétan Pouliot La température du globe devrait augmenter de 4 degrés Celsius d’ici la fin du siècle si on ne fait rien pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. À long terme, cela signifie une montée des océans de près de 9 mètres, selon les calculs de chercheurs. Cela menacerait d’inonder les territoires où vivent actuellement plus d’un million de Canadiens. Ce scénario n’est pas une fatalité. Lors de la conférence de Paris sur le climat, la communauté internationale tentera d’en arriver à une entente afin de limiter le réchauffement à 2 degrés. Cela provoquerait tout de même une hausse moyenne des océans de 4,7 mètres! Explorez ici ces deux scénarios pour le Canada sur des cartes élaborées par le groupe américain Climate Central. voir la méthodologie Vancouver Le Grand Vancouver deviendra-t-il une plaine inondable? Si les marées géantes de décembre et de janvier inquiètent les élus tous les ans, l'élévation du niveau des eaux pourrait rendre la situation encore plus difficile à gérer. Digues et sacs de sable ne seront plus suffisants. Face à ce scénario, la Ville de Vancouver se prépare. CES CARTES SONT SEULEMENT DISPONIBLES EN ANGLAIS. SOURCE CLIMATE CENTRAL Comme pour de nombreuses villes dans le monde, la hausse du niveau de la mer n’est plus une question hypothétique pour Vancouver. La municipalité a dû revoir son plan d’aménagement pour prendre en compte cette nouvelle réalité qui menace son territoire. Plusieurs secteurs de Vancouver ont été désignés plaines inondables, dont le port de la ville, le plus important au pays. Autre exemple, depuis 2014, les nouvelles constructions dans les secteurs à risque doivent être bâties un mètre plus haut que les anciens immeubles. La Colombie-Britannique recommande d’ailleurs à ses villes côtières de se préparer à une hausse de 1 mètre des eaux d’ici la fin du siècle, et de 2 mètres en 2200. Selon les chercheurs du groupe américain Climate Central, la montée des eaux à la suite d’un réchauffement de 2 degrés menacerait à long terme le territoire où vivent présentement 340 000 personnes dans le Grand Vancouver, soit 19 % de la population. Et une hausse de 4 degrés toucherait près de 400 000 personnes, 22 % des résidents actuels de la région! Qu'est-ce qui cause la montée des mers? Le réchauffement des eaux de surface des océans provoque un phénomène que l'on appelle la dilatation thermique. Lorsqu'elle se réchauffe, l'eau prend de l'expansion. À cela s'ajoute la fonte des glaces continentales du Groenland et de l'Antarctique, qui se retrouvent soudainement dans les océans, alors qu'elles reposaient auparavant sur la terre ferme. Ces phénomènes sont responsables de la montée des mers. Québec Patrimoine mondial de l’humanité, Québec semble intouchable avec ses remparts et son château bien planté sur le roc de la haute-ville. Mais les puissantes marées du golfe du Saint-Laurent remontent jusqu’à la région, qui n’échappera pas à la montée des océans. La ville de Québec et le fleuve Saint-Laurent. Photo iStockPhoto CES CARTES SONT SEULEMENT DISPONIBLES EN ANGLAIS. SOURCE CLIMATE CENTRAL On voit maintenant des maisons patrimoniales de 200-300 ans à l’île d’Orléans qui se font inonder ou qui se font battre par la vague », s’attriste Jean-Pierre Savard, d’Ouranos, un groupe de scientifiques spécialistes du climat. Les battures du cap Tourmente devraient aussi disparaître à long terme, prévoit le chercheur. Contrairement à l’Est du Québec et aux provinces atlantiques, Québec est protégé des grandes vagues du Saint-Laurent, mais pas des inondations. Sur la carte, on voit d’ailleurs qu’une partie de la basse-ville et de Limoilou sont à risque. La Ville de Québec doit adopter sous peu un plan d'adaptation aux changements climatiques. On y retrouvera entre autres des mesures d'adaptation face à la hausse des niveaux de la mer. Et Montréal? Les marées du golfe du Saint-Laurent ne remontent pas jusqu'à la métropole québécoise, ce qui la protégera de la montée des mers. Le niveau du fleuve pourrait même diminuer, en raison d’une baisse des Grands Lacs et du débit de la rivière des Outaouais. Mais Montréal n'est pas à l'abri de tout danger. La ville sera touchée de multiples autres façons par le réchauffement de la planète. Est du Québec Le 29 octobre dernier, une tempête a frappé de plein fouet la municipalité de Percé, en Gaspésie. Des vagues de plusieurs mètres de haut ont lourdement endommagé la promenade du bord de mer, un important site touristique. Ça va nous coûter une fortune », s’est indigné le maire de Percé, André Boudreau, estimant les dégâts à plusieurs millions de dollars. Malheureusement, ces tempêtes seront de plus en plus fréquentes. CES CARTES SONT SEULEMENT DISPONIBLES EN ANGLAIS. SOURCE CLIMATE CENTRAL Les résidents de l’Est du Québec sont habitués aux tempêtes. Mais les temps changent. Le golfe du Saint-Laurent se gonfle tranquillement, alimentant des vagues plus hautes et plus dangereuses. Dans quelques décennies, le type de tempête qui a frappé Percé sera deux fois plus destructrice », prédit même Jean-Pierre Savard, d’Ouranos. Les événements climatiques extrêmes qui survenaient une fois par siècle pourraient à l’avenir se produire tous les 10 ou 12 ans, ajoute le chercheur. La promenade de Percé, qui sera sûrement reconstruite, n’en est pas à ses derniers assauts. Autre problème de taille les hivers plus doux affaiblissent le couvert de glace, ce qui réduit la protection des berges. Depuis qu’il n’y a plus de couvert de glace l’hiver, les tempêtes sont plus fréquentes, les terrains se font gruger plus rapidement », témoigne le maire de Percé. L’érosion fait perdre du terrain aux côtes, menaçant routes, maisons et infrastructures. Les Îles-de-la-Madeleine sont particulièrement touchées par ce phénomène. Les mers montent, le Canada aussi! Lors de la dernière période glaciaire - il y a plus de 10 000 ans -, le Canada était recouvert par deux énormes glaciers. Leur poids écrasait le sol. Depuis le retrait de cette glace, la masse terrestre se soulève tranquillement, comme un oreiller de plumes aplati par votre tête tout une nuit. C'est ce qu'on appelle le rebond post-glaciaire. Aujourd'hui, une grande partie du Canada se soulève, réduisant l'impact de la hausse du niveau des mers. Par contre, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard, les Îles-de-la-Madeleine et le Grand Vancouver ne profitent pas du rebond post-glaciaire. Ces régions s'enfoncent plutôt dans le sol, accentuant la montée de la mer. Halifax Halifax s’enfonce. La mer monte. À tout cela s’ajoute un risque important la ville se retrouve parfois sur la route d’ouragans, qui devraient être de plus en plus puissants dans l’Atlantique en raison du réchauffement du climat. Quel avenir pour la plus importante ville de l’est du pays? Arbre déraciné à Halifax par l’ouragan Juan, en 2013. Photo PC/Paul Chiasso CES CARTES SONT SEULEMENT DISPONIBLES EN ANGLAIS. SOURCE CLIMATE CENTRAL En septembre 2003, Juan - un ouragan de catégorie 2 - frappe la ville. La plus puissante tempête à toucher la côte est canadienne en 100 ans fait huit morts et plus de 200 millions de dollars de dégâts. Cet événement a conscientisé la population aux changements climatiques et aux futurs risques d'inondations. La région doit se préparer. Et c’est ce qu’elle fait. Si les quais et les infrastructures près de la mer sont à risque, selon les prévisions de la municipalité, John Charles, urbaniste à la Ville d’Halifax, est pragmatique. Pour lui, il n’y a aucun doute, la ville pourra s’adapter. Les promenades sur le bord de la mer ont une durée de vie de 25-30 ans. Nous devrons les remplacer de toute manière. Et lorsque vous les remplacez, vous les élevez un peu », donne-t-il en exemple. Ce type d’intervention a d’ailleurs déjà eu lieu dans l’histoire de la ville. Mais est-ce que toutes les municipalités côtières de l’Atlantique auront les moyens de s’adapter comme Halifax? Comme une grande partie de la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard s’enfonce, aggravant le problème de la montée des eaux. D’ici la fin du siècle, un millier de résidences côtières risquent de glisser dans la mer, selon des chercheurs de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard. Dix-sept phares, symboles du Canada atlantique, sont aussi menacés. Le Canada, tout comme le reste du monde, est à la croisée des chemins. Selon l’équipe de chercheurs de Climate Central, une hausse de 4 degrés veut dire que la montée des eaux submergerait, à long terme, les territoires où vivent actuellement près de 627 millions de personnes dans le monde. Si la communauté internationale stoppe la hausse des températures à 2 degrés, ce nombre baissera à 280 millions de personnes. La Chine, l'Inde et le Bangladesh figurent en tête de liste des pays qui seront touchés. Mais le Canada sera aussi affecté et doit se préparer à la montée des océans. Méthodologie Les cartes présentées dans cet article ont été préparées par l’organisation américaine Climate Central, qui travaille avec des spécialistes du climat. Les scénarios présentés sont imparfaits, mais ils nous donnent une idée de l’impact que pourrait avoir la hausse des océans au Canada. Quand pourraient survenir ces scénarios? Dans 200 ans… ou plus? Difficile à dire, puisque nous ne savons pas à quel rythme fondent les glaciers. Les gens vivant dans les secteurs à risque ne verront donc pas les scénarios présentés dans ces cartes se réaliser. Et il est important de noter que ces cartes ne prennent pas en compte les défenses actuelles ou futures pour protéger les berges. Il faut toutefois savoir que ce sont les décisions que nous prenons aujourd’hui qui nous conduiront à l’un de ces résultats. Pour plus d’informations sur la méthode utilisée pour créer ces cartes, consultez le rapport de Climate Central ici en anglais. Climate Central est une organisation sans but lucratif qui regroupe des spécialistes du climat et des journalistes scientifiques.
Mise à jour 6 mai 2022 De la surface jusqu’aux plus grande profondeurs marines, l’océan se réchauffe. Cette hausse de la température de l’océan combinée à la fonte des glaces fait monter le niveau moyen des mers. Quelle montée des eaux en France en 2040 ? Le changement climatique et la montée des eaux Le rapport du GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – sur l’océan et la cryosphère, paru en 2019 attire l’attention de tous sur les effets liés à la montée du niveau des mers déjà perceptibles dans de nombreuses régions du monde. La sécurité des populations côtières est liée à l’état de l’océan. L’augmentation rapide du niveau de la mer et de la fréquence de tempêtes violentes menacent des millions de vies, mais aussi les moyens de subsistance de nombreuses populations et des milliards de dollars d’infrastructures côtières. L’érosion des côtes est accentuée et le risque d’inondations ou de vagues de submersion le long du rivage augmente. Entre autres effets, la montée du niveau de la mer provoque des entrées d’eaux salées dans les terres qui altèrent les nappes phréatiques sources d’eau potable et les eaux d’irrigation. Comprendre le rapport du GIEC sur l’océan et la cryosphère Montée des eaux en France en 2040 Avec plus de 5 800 kilomètres de littoral en France métropolitaine, auxquels il faut ajouter près de 1 200 kilomètres de côtes pour les départements d’outre-mer, la France, où un million et demi de personnes habitent dans des zones littorales potentiellement exposées au risque de submersion marine, sera inexorablement impactée par la montée des eaux. A lire aussi comment l’océan absorbe-t-il le carbone ? La situation du littoral français Capture d’écran Climate Central – En 2019, le site du programme Climate Central a diffusé des cartes interactives qui permettent d’évaluer localement l’impact de l’élévation de la mer sur le littoral en 2040. Ces cartes sont basées sur les différents scénarios de la montée des eaux en fonction de l’augmentation de la température planétaire. Les risques seraient notamment importants le long du littoral Atlantique la Nouvelle-Aquitaine Charente-Maritime, Gironde, mais aussi des Pays de la Loire Loire-Atlantique, Vendée, la Bretagne Brest, ainsi que le Pas-de-Calais, la Somme et le Nord dans la région des Hauts-de-France. Les côtes de la mer Méditerranée subiraient aussi les conséquences de la montée des eaux sur la planète. De manière générale, l’Europe et les îles européennes et françaises seraient fortement touchées. Le 30 avril 2022, le gouvernement français a publié la liste des communes qui devront s’adapter prioritairement à l’érosion côtière à cause du changement climatique. Les noms de 864 communes vulnérables aux submersions marines figurent sur la liste parue au Journal Officiel et 126 communes sont listées prioritaires face à ces risques. Pourquoi cette montée des eaux ? Un océan plus chaud… L’océan, qui a déjà absorbé 93% de l’excès de chaleur lié au changement climatique planétaire, se réchauffe à toutes les profondeurs, avec des variations régionales. Ce phénomène va se poursuivre au 21ème siècle et pendant plusieurs siècles. Le Pacifique Nord-Ouest par exemple, a vu sa température augmenter de plus de 6°C entre 2013 et 2015. En se réchauffant, l’eau de mer se dilate, occupe plus d’espace et son niveau augmente. … Des glaces qui fondent… À cela s’ajoute l’eau provenant de la fonte des glaciers terrestres, des glaces du Groenland et de la calotte polaire Antarctique. L’augmentation de la température de l’air et celle de l’océan peut faire fondre rapidement de grandes surfaces de glace dans les régions polaires. La glace qui recouvre le Groenland et le continent Antarctique disparait et l’eau de fonte finit par se retrouver dans la mer. Entre 2006 et 2015 les calottes polaires ont perdu chaque année environ 433 milliards de tonnes/an. Et l’océan monte… Globalement, le niveau moyen de l’océan a augmenté de 17 cm en un siècle, à la vitesse moyenne de 1,4 mm par an. Mais le rythme s’est accéléré au cours des périodes les plus récentes en effet, les scientifiques estiment qu’à partir des années 1990, l’océan est monté de 8,5 cm, soit à une vitesse moyenne de plus de 3,6 mm/an. Cette hausse du niveau de la mer devrait se poursuivre en s’accélérant encore dans les siècles à venir. Le niveau de la mer pourrait ainsi augmenter chaque année de 1,5 cm avec une hausse globale de 110 cm d’ici à la fin du siècle, menaçant de nombreux territoires côtiers et de basse altitude. Environ 28 % de la population mondiale, soit 1,9 milliards de personnes, vit à moins de 100 km des côtes et à moins de 100 m au-dessus du niveau de la mer. La moitié des grandes villes du monde se trouvent sur le littoral et sont particulièrement menacées, tout comme les iles et les zones d’estuaires et de deltas. A lire aussi les courants marins régulateurs du climat En savoir plus sur le changement climatique grâce aux fiches scientifiques de la Plateforme Océan & Climat NOUVELLE EXPÉRIENCE 2022 GRAND LARGE – Les géants de la Haute Mer en Réalité Augmentée Partez à la découverte de la haute mer et des géants du grand large grâce à un dispositif, unique au monde, de réalité augmentée imaginé par SAOLA Studio,devant le grand bassin de l’exposition Voyage en haute mer. Équipé de lunettes HoloLens 2 Microsoft qui augmente la vision grâce à des hologrammes animaux d’une définition inégalée, vivez une expérience immersive, sensorielle et spectaculaire au cœur de Nausicaá. La tortue luth vous accompagnera tout au long du voyage, au contact d’espèces à couper le souffle comme le requin-baleine, la méduse géante ou encore le rorqual de Bryde. Émotions garanties pour ces rencontres hors du commun. Approchez sans plus attendre ces géants des mers et comprenez l’impact des activités humaines sur leur territoire et leur quotidien… La haute mer est notre bien commun à tous engageons-nous à la protéger ! Fonte des glaces, montée des eaux, ouragans, incendies… un voyage spectaculaire vous attend à partir du 25 juillet 430m2 de projections du sol aux murs et une immersion sonore pour découvrir et vivre les effets du réchauffement climatique ! Une immersion totale pour comprendre votre pouvoir d’agir au quotidien. En savoir plus sur l’exposition Dans l’œil du Climat -> J’y vais Source – Fiches Plateforme océan et climat, rapport du GIEC océan et cryosphère, exposition de Nausicaá dans l’œil du climat Crédit photos Pixel n’Pepper, Climate central, Joel Calheiros-Shutterstock, Pixabay
Le Maroc est une destination aux mille facettes qui attire chaque année de nombreux voyageurs. Entre son patrimoine culturel d’une infinie richesse, son histoire, ses superbes sites naturels partagés entre les montagnes de l’Atlas et les dunes du Sahara, ou encore sa gastronomie, on ne peut que comprendre les raisons d’un tel succès. Mais ce qui participe également à la popularité du Maroc, ce sont ses stations balnéaires et son littoral de qualité. Bordé en effet par la mer Méditerranée au Nord, et l’Océan Atlantique sur toute la côte Ouest, le pays offre de sublimes plages qui s’adapteront à toutes les envies. Plages familiales aménagées à Agadir, Essaouira ou encore Saidia, ou plages plus sauvages, offrant des paysages à couper le souffle, telles que la plage de Legzira et ses falaises rougeoyantes, ou encore l’île déserte du dragon et son lagon turquoise… où que vous soyez la magie opère ! La majorité des plages marocaines sont en effet de grandes étendues de sable fin où l’on vient profiter de vacances farniente, ou bien pratiquer diverses activités nautiques dont le surf ou la plongée sous-marine. Les plages du Maroc sont à l’image du pays belles et diversifiées ! Voir plus Les plus belles plages Que voir au Maroc ? Activités et excursions Que voir à Marrakech ? Que voir à Agadir ? Que voir à Fès ? Que voir à Essaouira ? Que voir à Meknes ? Que voir à Rabat ? Hors des sentiers battus Itinéraire Cartes touristiques Les plus belles plages Visite virtuelle Les plages d’Essaouira Difficile d’écrire un top sur les plus belles plages du Maroc sans évoquer la belle station balnéaire d’Essaouira. La grande baie de Tafedna, petit village de pêcheurs à environ 60 km d’Essaouira, ou encore un peu plus au sud celle d'Imsouane, qui, avec leurs bancs de sable blond, font partie des plus belles plages de la région, et sont également le repère des amateurs de sports nautiques tels que le surf, kitesurf, windsurf, etc. Plage de sable Plage sauvage Surf Plage de l’île du dragon - Dakhla Dans les grands espaces du sud marocain, entre le Sahara et l’Océan Atlantique, l’île du dragon est une île déserte dont la forme évoque celle d’un dragon allongé à plat ventre. Sur cette île, quasiment aucune trace de vie. L’endroit, comparable aux îles des Caraïbes, est idéal pour jouer les Jack Sparrow le rhum en moins. On n’y trouve en effet que de grandes dunes et étendues de sable blanc, et un lagon d’un bleu turquoise envoûtant. Nombreux sont ceux qui, ayant visité l’île, la qualifie de mirage en plein océan, ou encore de paradis terrestre. L’île du dragon se prête également à la pratique d’activités nautiques telles que le kitesurf, et de sorties en voilier ou en catamaran. Ouvrez l’œil, car il n’est pas rare d’y observer… des dauphins ! Plage de sable Plage sauvage Kitesurf Windsurf Les plages de Nador Impossible de n’en sélectionner qu’une, tellement les plages sauvages de Nador possèdent toutes, un charme indiscutable. Cette petite localité, située au nord-est du Maroc, possède en effet un littoral où la main de l’Homme ne semble pas encore avoir eu d’emprise. Direction, pour commencer le Cap des Trois Fourches, où la route qui serpente à flanc de falaises offre un panorama imprenable sur le bleu de la Méditerranée. À vos appareils photo ! Pour la baignade, on a le choix parmi les jolies criques sauvages, tout simplement paradisiaques Tcharrana et ses eaux turquoise, ou encore la plage de Tibouda, et son petit village de pêcheurs. Enfin, la crique de Cala Blanca fera le bonheur des plongeurs, avec ses fonds marins réputés parmi les plus beaux du royaume. S’il vous reste encore un peu de temps, lancez-vous dans l’ascension du phare du Cap des trois fourches, la vue au sommet à 360° est magique ! Plage de sable Crique Plage sauvage Plongée Les offres du moment Plage de Sidi El Bachir Si la plage ambiance club vacances », n’est pas votre tasse de thé, pas d’inquiétude. En périphérie de Saidia, la plage de Sidi El Bachir et une petite crique de sable blanc encore sauvage, nichée au pied de falaises vertigineuses. Loin de l’animation touristique, vous pourrez ici profiter d’une pause baignade dans l’eau cristalline, et également faire la rencontre des locaux. Plage de sable Crique Plage sauvage Plage de Saidia Surnommée la perle bleue », Saidia est l’une des stations balnéaires les plus appréciées du Maroc. Située vers la région de l’Oriental, la ville est réputée pour sa sublime plage de sable fin longue de 14 km, son eau translucide aux températures toujours agréables, et ses aménagements touristiques. Très animé durant la saison estivale, l’endroit est idéal pour les familles et autres vacanciers venus se déconnecter, et profiter de vacances 100% farniente. Plage de sable Équipements sur la plage Plage de Oued Laou – Tétouan À une quarantaine de kilomètres de la ville de Tétouan dans le nord du Maroc, la plage de Oued Laou fait le bonheur des vacanciers venus de l’étranger ou bien des quatre coins du Maroc. Avec son sable fin et son eau d’un bleu azur, le paysage est simplement de toute beauté. Longeant la plage, une promenade bordée de cafés et de restaurants permet de se balader, tout en se laissant bercer par le murmure des vagues. Ce qu’on l’aime ici, c’est le côté authentique, et l’atmosphère reposante. La plage de Oued Laou s’est également vue décerner le label Pavillon Bleu », un gage de la propreté du littoral, mais aussi de qualité des services proposés aux estivants. Plage de sable Équipements sur la plage Plage Dalia – Tanger Petit bijou à deux pas du port de Tanger Med, la plage Dalia est très appréciée des habitants de la région, notamment des familles, qui viennent ici profiter de sa large étendue de sable fin et se baigner dans l’eau transparente. Les quelques barques de pêcheurs colorées qui passent de temps en temps ajoutent un charme indéniable au lieu. Avec de majestueuses montagnes qui s’élèvent en arrière-plan, la plage de Dalia constitue un superbe site naturel, calme et authentique, qu’il faut à tout prix préserver ! L’été, la plage s’anime davantage, et plusieurs jeux pour enfants investissent l’espace trampolines, toboggans, structures gonflables…. Plage de sable Plage sauvage Plage Blanche – Guelmim Dans le sud du Maroc, sur la route reliant Agadir à Tan-Tan, et face à l’archipel des Canaries, la Playa Blanca », surnommée ainsi par les navigateurs espagnols, porte bien son nom puisqu’elle est recouverte de dunes de sable d’un blanc éblouissant. Considérée comme la plus longue et la plus sauvage plage du Maroc, s’étirant sur plus de 40 km, c’est aussi le terrain de jeu idéal pour de belles randonnées en 4X4. Entre océan et désert saharien, montagnes et oasis, les paysages, dignes d’une carte postale, sont à couper le souffle ! Plage de sable Plage sauvage Plage de Quemado – Al-Hoceima Dans le nord du Maroc, la ville d’Al-Hoceima a l’avantage d’être bordée par les côtes de la Méditerranée, et dispose ainsi des plus belles plages du pays. Parmi elles, la plage de Quemado, dominée par la falaise du même nom, est un spot incontournable en plus de sa baie de sable blanc et de son eau cristalline, les vacanciers peuvent également profiter de ses aménagements, notamment de son complexe hôtelier, et des nombreuses activités nautiques proposées. S’étirant sur une surface de 9000 m², la plage de Quemado est devenue un endroit très animé, idéal pour les familles venues se reposer et prendre du bon temps. Pour ceux à la recherche de calme et de repos, dirigez-vous plutôt vers la plage de Badès, paisible plage de galets située à environ 50 km d’Al-Hoceima, ou encore la plage de Cala Iris, l’un des plus beaux sites balnéaires du Maroc. Plage de sable Équipements sur la plage Centres nautiques Plage de Oualidia Située à mi-chemin entre Casablanca et Essaouira, Oualidia est une station balnéaire tranquille et appréciée des familles. Avec son long bandeau de sable fin s’étendant sur 12 km, la plage est également caractérisée par une lagune circulaire d’un bleu profond, entourée de chaque côté par un croissant de sable blond. En famille ou en amoureux, on s’y rend pour profiter de l’atmosphère paisible de l’endroit, en se baignant dans ses eaux calmes, ou en profitant d’une balade en barque. Afin d’allier le balnéaire au culturel, on profite d’être sur place pour visiter les marais salants de la région. Plage de sable Plage sauvage Plage de Legzira– Sidi Ifni Classée parmi les plus belles plages marocaines, la plage de Legzira séduira sans aucun doute les amateurs de farniente, avec sa sublime plage de sable doré, entourée par de majestueuses falaises battues par les vagues. Mais c’est lorsque le soleil vient se noyer dans l’océan que la plage révèle ses plus belles couleurs. Des arches d’un rouge ocre creusées dans la falaise prennent alors une teinte vermeille qui resplendit sous les derniers rayons du jour. Un spectacle naturel qui restera l’un de vos plus beaux souvenirs du Maroc. Legzira fera également le bonheur des surfeurs, grâce à ses rouleaux de vagues réguliers. Plage de sable Plage sauvage Surf Plage de Taghazout – Agadir Agadir est l’une des stations balnéaires les plus prisées du Maroc, et ce, en raison notamment de ses immenses bandes de sable chaud qui s’étendent sur plusieurs kilomètres. Si l’on souhaite fuir les nombreux vacanciers venus se prélasser sur la plage située au cœur même de la ville, direction la plage de Taghazout, qui se trouve à environ une demi-heure de route à la sortie d’Agadir. Plus calme et plus sauvage, cette très large étendue de sable permet d’étendre sa serviette sans empiéter sur celle du voisin. Les amateurs de surf pourront également s’adonner aux joies de la glisse ! Lors d’une journée à Taghazout, on en profite pour découvrir le pittoresque village de pêcheurs et déguster une bonne sardine grillée, le regard tourné vers l’océan. Plage de sable Plage sauvage Surf Julia,Journaliste voyages L'avis de Julia On a tendance à penser que le Maroc et notamment ses stations balnéaires souffrent aujourd’hui des effets du tourisme de masse et de la sur-fréquentation, ce qui malheureusement est parfois vrai, notamment dans les importantes stations balnéaires telles qu’Agadir, Al-Hoceima, ou encore Saidia. Les familles et amoureux des grandes plages de sable y trouveront cependant leur compte, car le Maroc tente de faire des efforts pour préserver la qualité de son littoral et le garder propre et accueillant. Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que le Maroc regorge de plages sauvages encore peu connues. Ce qui m’a étonné, ce n’est pas seulement la tranquillité qu’offrent certaines plages encore quasiment désertes, mais les paysages, que je n’imaginais pas aussi variés. Les falaises ocres de Legzira ont été mon premier coup de cœur, suivies de la plage blanche de Guelmim, où l’on se sent tel un Lawrence d’Arabie perdu en plein désert. L’île du Dragon, qui n’a rien à envier aux îles des Caraïbes, restera également l’un de mes plus beaux souvenirs. Enfin, bon à savoir pour ceux se rendant à Agadir, mieux vaut ne pas s’arrêter sur la plage principale pourtant belle, mais très fréquentée en été, et pousser un peu plus loin jusqu’à la plage de Taghazout. Vous ne regretterez pas le détour ! Cartes des plages Article écrit par Julia, Journaliste voyages. Revu par Mohamed, Guide local marocain. Publié le 2018-11-26 Vous aimerez aussi Voyages organisésSur mesure, en individuel... Les meilleures offres de voyages au Maroc !
Public Domain Dites merci à PxHere Nos créateurs adorent avoir de vos nouvelles et voir comment vous avez utilisé leurs photos. Montrez votre appréciation en faisant un don, en tweetant, sur Facebook et en suivant! Description La photo haute résolution gratuite de mer, cercle, globe, Oeuf, Terre, ballon, sphère, planète, océans, carte du monde, Continents, Objet astronomique , Pris avec un COOLPIX P600 02/19 2017 La photo prise avec f/ 10/300s, ISO 200 L image est libérée de droits d auteur sous Creative Commons CC0. Vous pouvez télécharger, modifier, distribuer et utiliser gratuitement les droits pour tout ce que vous voulez, même dans les applications commerciales. L attribution n est pas obligatoire.
Imprimer cet article L’arrivée d’un Génois de 26 ans à Lisbonne en 1477 n’a rien de surprenant. Elle s’inscrit dans la logique de l’expansion commerciale de Gênes qui, nous l’avons vu, a noué très tôt des liens avec les mondes atlantiques et ibériques. Depuis l’avancée triomphante et dévastatrice des Turcs, qui ont pris Constantinople en 1453, l’Orient n’est plus une terre de colonisation pour les Italiens. Les Vénitiens exerçant un monopole de fait sur le commerce du Levant, les Génois se tournent plutôt vers l’horizon atlantique chargé d’autres promesses, avec les marchés des Flandres, de Scandinavie et d’Angleterre au nord, avec l’attrait des îles et des découvertes entrevues au sud. Une importante colonie génoise se forme ainsi à Lisbonne, composée de gens de toutes conditions, banquiers et changeurs, petits marchands, mais aussi condottieri », pirates, amiraux » c’est-à -dire capitaines d’aventures sur mer, souvent au service d’un prince étranger. Les jeunes gens, fils de marchands ou autres, encore peu rompus aux pratiques des affaires, vont sur les nefs ou dans les comptoirs lointains apprendre à reconnaître les produits exotiques, à apprécier les laines et les soies grèges. D’autres, moins fortunés, tiennent des emplois de courtier, d’aide notaire, de commissionnaire, d’employé de la douane, tout en attendant de saisir leur chance. Ces apprentissages sont très longs et se prolongent souvent au-delà de l’âge mûr. Cristoforo Colombo, lui, vient rejoindre son frère, Bartolome, établi dans cette ville depuis un temps indéterminé. Celui-ci dirige une officine de cartographie, à laquelle collabore Cristoforo, élément déterminant pour tout ce qui va suivre. De son père tisserand, originaire d’un village perché dans la montagne ligure, mais en pleine ascension sociale, Cristoforo tient courage et détermination. On ne sait rien de ses expériences avant l’exil, mais on constate qu’il s’insère parfaitement et très vite dans son pays d’adoption, à commencer par son mariage avec une jeune fille fortunée de l’aristocratie lusitanienne ; il ne cesse pas de voyager pour autant. Il s’installe un temps à Madère où nait son fils, retourne à Lisbonne, trafique en Afrique et fait escale à Gênes pour affaires. Deux passions l’animent très tôt. La première est, en schématisant un peu, héritée de la tradition médiévale c’est la fascination pour l’or et pour les îles lointaines où abondent le métal, les pierres précieuses et les perles. Selon Jacques Heers, cette obsession se manifeste à travers tous ses actes, ses projets, ses initiatives et, par la suite, ses erreurs même dans l’interprétation des terres qu’il découvre. Le même rêve imprègne les lettres qu’il adresse aux souverains, à ses fils, à ses amis et protecteurs. L’autre montre que Colomb est aussi pleinement homme de la Renaissance. Il s’agit de la passion de la connaissance, car, s’il n’a pas reçu d’instruction académique, il se montre néanmoins curieux de toutes sortes de livres, lisant assidûment et annotant sans relâche les ouvrages de sa bibliothèque avec une touchante application. La fréquentation de son frère cartographe n’est certainement pas étrangère à son intérêt pour les découvertes géographiques, mais avec une exigence intellectuelle hors du commun, il analyse aussi avec fièvre tous les témoignages livresques qu’il peut trouver, sans parler des renseignements oraux qu’il ne manque pas de collecter. Il écrit lui-même J’ai consulté et je me suis efforcé de voir toutes sortes de livres de cosmographie, d’histoire, des chroniques, de la philosophie et des autres arts. C’est ainsi que le Seigneur ouvrit mon entendement, comme avec une main palpable, pour tout ce qui était nécessaire à la navigation d’ici jusqu’aux Indes, en même temps qu’il préparait ma volonté pour l’exécution de ce projet, et c’est avec cette passion que je suis venu me présenter à vos altesses. » Pénétré de culture biblique, il connait les richesses de la reine de Saba et des souverains de la Bible. Il a lu tout ce qui a trait au monde habité, récits de voyage et traités savants l’Histoire naturelle de Pline, les Vies des hommes illustres de Plutarque, la Géographie de Ptolémée, l’Imago Mundi de Pierre d’Ailly, encyclopédie cosmographique et géographique célèbre de la fin du XVe siècle et le récit de Marco Polo. Certains de ses exemplaires personnels sont conservés dans la bibliothèque colombienne » de Séville. Ils sont couverts de notes de sa main, résultats d’interrogations et de méditations inquiètes. À la fin de sa vie, encore, il recopie ces lignes d’une tragédie de Sénèque Viendra le temps dans un avenir lointain, où la mer océane brisera ses chaînes ; et une vaste terre sera révélée aux hommes lorsqu’un marin audacieux comme celui qui se nommait Tiphi et fut le guide de Jason découvrira un nouveau monde ; et alors Thulé ne sera plus la dernière des terres. » Cet homme fiévreux est aussi un homme seul. Bien que guidé par des préoccupations mercantiles, il n’est le commis de personne. Jacques Heers montre comment la navigation marchande génoise laisse aux armateurs et aux patrons toute l’initiative, alors qu’à Venise le dirigisme étatique est poussé à l’extrême. Formé dans ce cadre très souple, Colomb sait compter sur ses propres forces et assumer toutes les décisions. Il est de la trempe des marins capables d’affronter seuls l’aventure et l’inconnu. Il a aussi la force d’âme suffisante pour persévérer dans ses projets et pour s’imposer dans les conflits de personnes. Pour combattre l’objection selon laquelle il a probablement sous-estimé la distance à parcourir pour rejoindre l’Asie par l’ouest, Colomb fait valoir qu’il aura la possibilité de ravitailler son navire dans des îles connues au large de l’Europe, par exemple les Canaries, ou des îles dont on présume l’existence comme Antilia, ou même des îles connues mais non encore visitées par les Européens comme Cipango le Japon — sans compter la myriade d’îles signalées par Marco Polo dans l’océan au sud et à l’est de l’Inde. Quelques-unes d’entre elles, qu’il est permis de situer en Indonésie ou en d’autres régions des océans Pacifique ou Indien, sont peuplées, selon Polo, par des indigènes nus. Ayant constaté la chose en Amérique, Christophe Colomb en conclut légitimement qu’il se trouve dans les eaux de l’Asie. C’est au terme de son troisième voyage qu’il déclare avoir découvert en Amérique du Sud un nouveau » ou un autre » monde. Ses convictions chrétiennes le conduisent aussi à se demander s’il n’a pas trouvé le siège du Paradis terrestre — le jardin de l’Éden — et à prétendre qu’au lieu d’être parfaitement rond, comme une boule, le globe terrestre présente une légère protubérance — qu’il compare au téton d’une femme — de nature à rapprocher le Paradis du Ciel, en accord avec les récits de voyage tout imprégnés de théologie de l’époque. À terres nouvelles, projections nouvelles, un érudit français, l’abbé Raynal, écrit dans son Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes » 1770 que nul événement n’a eu autant d’intérêt pour l’humanité en général, et pour les habitants de l’Europe en particulier, que la découverte du Nouveau Monde et la liaison avec l’Inde par le cap de Bonne-Espérance. L’aboutissement cartographique de ces deux événements est illustré par la manière dont l’étroite bande marine entourant l’orbis terrarum des cartes du Moyen Âge explose, obligeant les cartographes à tout redessiner ; ces derniers doivent alors adopter des projections nouvelles et de nouveaux tracés continentaux mettant en relief l’existence de ce qu’on appelait de plus en plus couramment un Nouveau Monde », distinct et séparé de l’Ancien auquel on réduisait l’écoumène au Moyen Âge. De nombreux mythes furent rejetés, parmi lesquels la croyance moyenâgeuse en une zone torride équatoriale impossible à traverser. Lorsque Bartolomeu Dias revient à Lisbonne après avoir contourné le cap de Bonne-Espérance au cours de son voyage de 1487-1488, Christophe Colomb nourrit encore l’espoir de convertir le roi Jean II à son projet et il se serait trouvé auprès de lui lorsque Dias lui fait part de sa découverte que la route de l’Inde est ouverte dans la direction du sud. Dès lors Colomb perd l’espoir d’obtenir le soutien du Portugal à son projet de liaison par l’ouest. Il lui faudrait s’adresser un autre monarque. Le résultat concret du voyage de Bartolomeu Dias, qui vient couronner l’incessant va-et-vient de vaisseaux portugais de plus en plus au sud sur la côte africaine, peut être notamment apprécié sur la carte de Henricus Martellus Germanus, un Allemand travaillant à Florence. Cette carte, qui date d’environ 1489, traduit pour la partie africaine l’expérience réellement acquise par les navigateurs portugais. Plus à l’est, elle reflète l’idée qu’on peut se faire de l’Asie d’après les atlas ptoléméens du XVe siècle. La longue avancée de la péninsule d’Or sur ces derniers représente la péninsule malaise, celle-là même que Christophe Colomb tente de contourner lors de son dernier voyage, à l’instar de Marco Polo. La cartographie scientifique et ses progrès rapides au cours de cette période procèdent conjointement de l’œuvre théorique d’anciens Grecs comme Ptolémée, du développement des portulans à l’usage des marins de Méditerranée et de l’évolution d’instruments scientifiques tels que la boussole, le quadrant, l’astrolabe et les appareils à mesurer temps. La transmission à l’Europe médiévale des connaissances théoriques et pratiques acquises par les anciens Grecs en la matière s’opéra par la récupération de la Géographie de Ptolémée. L’œuvre de Ptolémée a deux particularités en premier lieu, elle contient des instructions précises en vue de projeter avec exactitude la surface courbe de la Terre sur une surface plane, et, en second lieu, elle propose un cadre conceptuel qui permet de représenter tout point du globe par l’intersection de deux coordonnées géographiques. À cet effet, la surface de la Terre est divisée en 360 degrés de longitude et de latitude selon une technique déjà imaginée par les devanciers de Ptolémée. Carte marine de l’océan Atlantique Nord-Est, de la mer Baltique, de la mer Méditerranée et de la mer Noire, accompagnée d’une mappemonde circulaire, Christophe Colomb 1450?-1506 auteur prétendu. Le drapeau espagnol sur Grenade montre que la carte a été complétée après janvier 1492, après la reconquête de la ville musulmane par les Rois Catholiques. Il n’existe pas, sur cette carte, d’intention de montrer les nouvelles découvertes faites à partir de 1493, comme c’est le cas sur le planisphère de Juan de la Cosa de 1500, et sur les cartes suivantes, d’où l’on peut déduire que cette carte a été réalisée au début de 1492. On l’a identifiée d’après les notes de Christophe Colomb 1450?-1506, auteur prétendu du texte, adressé directement au roi Ferdinand en ces termes Sérénissime Prince, Je navigue dès ma jeunesse. II y a près de quarante ans que je cours les mers. J’en ai visité tous les parages connus, et j’ai conversé avec un grand nombre d’hommes savants, avec des ecclésiastiques, des séculiers, des Latins, des Grecs, des Maures, et des personnes de toutes sortes de religions. J’ai acquis quelque connaissance dans la navigation, dans l’astronomie et la géométrie. Je suis assez expert pour dessiner la carte du monde, et placer les villes, les rivières et les montagnes aux lieux où elles sont situées. Je me suis appliqué aux livres de cosmographie, d’histoire et de philosophie. Je me sens présentement porté à entreprendre la découverte des Indes ; et je viens à Votre Altesse pour la supplier de favoriser mon entreprise. Je ne doute pas que ceux qui l’apprendront ne s’en moquent ; mais si Votre Altesse me veut donner les moyens de l’exécuter, quelques obstacles qu’on y trouve, j’espère la faire réussir. » L’épouse de Christophe, Filipa Moniz y Perestrelo d’une famille de petite noblesse portugaise, fille de Bartolomeu Perestrelo, capitaine-gouverneur de Porto Santo à Madère, a peut-être apportées en dot les cartes des vents et des courants des possessions portugaises de l’Atlantique qui, peut-être, appartenaient à son père. La seule carte marine que l’on puisse attribuer à Colomb traduit bien la dualité du personnage, aussi pleinement engagé dans la réalité concrète des découvertes qu’imprégné de la lecture des auteurs anciens, et nourri de mythes et de légendes. Malgré leur activité connue de cartographes, les frères Colomb ne nous ont transmis de façon incontestable aucune de leurs œuvres. La raison de ces disparitions est peut-être à chercher dans la fragilité du matériau utilisé, le papier, si l’on en croit une allusion de Colomb, ou dans les nombreux voyages et déménagements des deux frères, ou enfin dans l’exigence de secret qui entoure leur activité. La carte portulan dite de Christophe Colomb » est peut-être le seul témoignage de leur art. Elle est considérée d’un œil neuf par Charles de la Roncière en 1924 lorsqu’il constate une grande analogie entre les légendes latines qu’elle comporte et les notes apposées en marges des ouvrages personnels de Colomb. Cette carte est divisée en deux parties distinctes. À droite, une carte moderne qui expose des données réelles, notamment les découvertes portugaises le long de la côte africaine, jusqu’au Congo, découvert en 1484. À gauche une petite mappemonde, inscrite dans neuf cercles ou sphères », qui sont un élément supplémentaire plaidant en faveur de l’attribution de la carte au grand navigateur. Colomb écrit en effet que certaines de ses cartes comportent une sphère, détail tout à fait inhabituel dont on ne connaît pas d’autre exemple. Ce planisphère, qui montre l’Afrique contournée jusqu’au cap de Bonne-Espérance, est par ailleurs fondé sur les tracés de Ptolémée. En outre, il représente une île importante, le paradis terrestre lors de son troisième voyage, Colomb croit avoir retrouvé cette terre enchanteresse – Terre de Gracia et Margarita[1] qu’il visite le 15 août 1498 – alors qu’il explore le golfe de Paria, au nord-est du Venezuela actuel. Sa conviction naît des flots de l’Orénoque dans lesquels il reconnaît la source des fontaines du Paradis, d’où coulent, selon la tradition des Anciens, les quatre fleuves sacrés l’Euphrate, le Tigre, le Gange et le Nil. Il décrit avec complaisance cette nature particulièrement riche et aimable et ses habitants, doux et accueillants, parce que proches de la vie originelle. Avec l’introduction de méthodes astronomiques de navigation, le point de fantaisie fondé sur le cap magnétique et la distance estimée, cède la place au point calculé ponto de esquadria, point de quadrature où la latitude observée devient l’élément d’information dominant. Aucune des cartes portugaises du XVe siècle ne présente la moindre trace de latitude observée par méthode astronomique aucune échelle de latitude n’apparaît et la géométrie des représentations est identique à celle des cartes portulans traditionnelles. Cependant, et parce qu’elles appartiennent à une époque où la navigation astronomique est déjà pratiquée par les pilotes portugais, il est vraisemblable que des cartes du même genre sont utilisées avec la méthode du point calculé. Il suffit pour cela de superposer aux cartes une échelle de latitudes conservant le mieux possible les coordonnées connues des lieux de la côte. Mais cette astuce ne peut fonctionner que dans les zones où la déclinaison magnétique est faible, de sorte que les positions relatives nord-sud ne soient pas affectées. C’est le cas pour la côte atlantique de l’Europe et de l’Afrique, depuis les îles Britanniques jusqu’au Cap Vert, approximativement, mais pas pour le golfe de Guinée et l’Atlantique sud, où les distorsions de latitude sont bien plus importantes. Pour représenter ces régions selon leurs latitudes et en accord avec les autres rivages, un nouveau modèle cartographique est nécessaire. Cette évolution doit attendre une couverture astronomique des zones que les explorateurs portugais ont déjà visitées, mais dont les latitudes ne sont pas connues avec la précision nécessaire. Nous savons par une note manuscrite de Christophe Colomb qu’un tel relevé est commandé par le roi Jean II de Portugal vers 1485 pour la côte africaine[2]. Quand Cristoforo Colombo découvrait Arcaxon ! Voir aussi [1] – Colomb lui donna son nom en l’honneur de l’infante d’Espagne Marguerite d’Autriche. [2] – Cette note est attribuée à Colomb, ou à son frère Bartolomeo, en marge d’un exemplaire de l’Historia papæ Pii Venise, 1447.
carte du monde avec mer et océan