ExerciceillĂ©gal de la profession d’avocat par un agent – Sanction pĂ©nale et licenciement disciplinaire. L’article 36 du dĂ©cret du 15 fĂ©vrier 1988, pris pour l’application de l’article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiĂ©e portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique territoriale et relatif aux agents contractuels de la fonction publique territoriale EnmatiĂšre d’exercice illĂ©gal de la profession d’avocat, la peine d'emprisonnement n'est encourue qu'en cas de rĂ©cidive. Cass. crim., 5 fĂ©vr. 2013, n o 12-81155, M me X, PB (cassation partielle CA Paris, 24 janv. 2012), M. Louvel, prĂ©s. ; SCP Piwnica et MoliniĂ©, av. L’arrĂȘt commentĂ© aurait pu ne donner lieu Ă  aucun commentaire s’il ne cachait pas Lexercice illĂ©gal de la profession d'avocat, un dĂ©lit Ă  gĂ©omĂ©trie variable ? BĂ©atrice LapĂ©rou-Scheneider 1, 2 DĂ©tails. 1 UFC - UniversitĂ© de Franche-ComtĂ© . 2 CRJFC - Centre de Recherches Juridiques de l'UniversitĂ© de Franche-ComtĂ© - UFC (UR 3225) Rapportsannuels de la Commission supĂ©rieure de codification; Tables de concordance; LĂ©gislatif et rĂ©glementaire. Dossiers lĂ©gislatifs; Etudes d'impact des lois; Les avis du Conseil d'État rendus sur les projets de loi; Application des lois; Fiches d'impact des ordonnances, dĂ©crets et arrĂȘtĂ©s; Statistiques de la norme ; Charte orthotypographique du Faireaffaire avec un avocat vous permet de bĂ©nĂ©ficier de judicieux conseils pour faire valoir vos droits tout en Ă©tant assurĂ© de faire affaire avec un professionnel dĂ»ment formĂ© et dont l’exercice de la profession est surveillĂ© par le Barreau du QuĂ©bec. De votre premiĂšre rencontre Ă  la facturation, de nombreux conseils sont mis Ă  votre disposition pour vous permettre gCBD. J'ai publiĂ© un article sur ce site aprĂšs le reportage d'envoyĂ© spĂ©cial... Le CNB a rĂ©agit et compte engager une action contre ces braconniers du droit. Article extraits nord de clair actualitĂ© Le divorce entre les avocats et Internet va-t-il ĂȘtre consommĂ© ? C'est la question que l'on pourrait se poser Ă  la lecture d'un courrier du conseil national des barreaux CNB adressĂ© aux avocats et que nous avons pu consulter. Dans la ligne de mire de l'avocature, la sociĂ©tĂ© Added Life Value qui exploite depuis septembre 2007 le site ». Cette structure permet aux personnes de divorcer dans un dĂ©lai prĂ©sentĂ© comme rĂ©duit et Ă  un faible coĂ»t ». LĂ  oĂč le bĂąt blesse c'est qu'elle est dirigĂ©e par deux non avocats ». L'un d'eux Ă©tant aussi le gĂ©rant d'une filiale française ayant son siĂšge Ă  Lille », 66 rue des Tanneurs. L'objectif du site aider les futurs divorcĂ©s dans leurs dĂ©marches avec la possibilitĂ© de remplir un questionnaire en ligne. Nous sommes des facilitateurs, explique Thomas Journel, le gĂ©rant de l'antenne lilloise. Nous recevons des demandes dĂ©taillĂ©es que nous retravaillons et nous proposons aux personnes dĂ©sirant divorcer tout un tas de services. Il s'agit pour nous d'apporter une proposition marketing qui va de l'avocat au psychothĂ©rapeute en passant par l'agent immobiliser pour revendre leur maison ou les reloger. » Concurrence dĂ©loyale ? Cette entreprise gĂ©nĂšre-t-elle une concurrence dĂ©loyale ? Pendant longtemps, les avocats ont plus ou moins fermĂ© les yeux. AprĂšs analyse des textes, il avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de ne pas engager de poursuites Ă  l'encontre de la sociĂ©tĂ© faute d'Ă©lĂ©ments permettant d'Ă©tablir que ce site propose directement des prestations juridiques », Ă©crit Jean-Michel Casanova, bĂątonnier Ă  Paris. Cette position amiable a Ă©voluĂ© en guerre des roses » le 16 juin dernier aprĂšs EnvoyĂ© SpĂ©cial sur France 2. Thomas Journel, le gĂ©rant du site lillois y expliquait que les dossiers sont Ă©tablis pas des juristes indĂ©pendants avant d'ĂȘtre remis, en fin de course, Ă  des avocats partenaires. In fine, nos documents sont repris par l'avocat qui reste responsable devant les juges ». Effervescence dans les barreaux. Pour le CNB, les avocats doivent ĂȘtre prĂ©sents du dĂ©but jusqu'Ă  la fin de la procĂ©dure. ... Et le CNB de citer des avocats de Mulhouse qui se seraient vu proposer 200 euros par divorce. Ceux rĂ©tribuĂ©s Ă  l'aide juridictionnelle seraient contraints de reverser Ă  la sociĂ©tĂ© une partie de l'indemnitĂ© perçue ». Le 18 juin, une commission se prononce en faveur de l'engagement d'une action contre cette sociĂ©tĂ© et de ses dirigeants ». Il est demandĂ© aux bĂątonniers de recueillir les tĂ©moignages d'avocats dĂ©marchĂ©s. Une attitude qui Ă©tonne le Lillois, eu Ă©gard au secret professionnel » . Pour le barreau, il s'agit de l'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat. Une accusation dĂ©mentie par Thomas Journel Nous n'avons qu'une activitĂ© de coaching. Quant aux divorces en eux-mĂȘmes, il faut plutĂŽt voir ça comme une activitĂ© de secrĂ©tariat. Tout est lĂ©gal ! » PubliĂ© le 21 mars 2014 Ă  00h00 Deux QuimpĂ©rois comparaissaient, hier, dans le cadre d'une affaire d'escroquerie et d'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat. Le principal prĂ©venu est dĂ©jĂ  connu de la justice, condamnĂ© pour exercice illĂ©gal de la mĂ©decine en juin 2012. Il a depuis fait appel. Cette fois, le septuagĂ©naire avait eu l'idĂ©e de crĂ©er une sociĂ©tĂ© de conseil en matiĂšre de dommages corporels. Et choisi d'installer son bureau rue du Palais, au coeur du quartier des cabinets d'avocats. Ses clients, c'est un sexagĂ©naire, ancien agent commercial, qui Ă©tait chargĂ© de les recruter. Une dizaine de personnes avaient ainsi signĂ© un contrat, jusqu'Ă  ce que l'affaire arrive aux oreilles du parquet. Une escroquerie dans toute sa splendeur » Je voulais que mon gĂ©nĂ©raliste soit condamnĂ© pour ne pas avoir dĂ©celĂ© ma grossesse, explique l'une des plaignantes dont l'enfant Ă©tait nĂ© atteint d'une trisomie 21. Ce sont eux qui m'ont parlĂ© d'indemnisation ». La jeune femme avait signĂ© un contrat pour le rĂšglement de dommages corporels. Un contrat qui prĂ©voyait que le conseil serait rĂ©munĂ©rĂ© Ă  hauteur de 10 % des indemnisations, aprĂšs le versement d'un acompte. Une mise en scĂšne qui faisait miroiter que leurs problĂšmes seraient rĂ©glĂ©s ». Mais rien n'Ă©tait fait, conduisant la procureure Prudhomme Ă  Ă©voquer une escroquerie dans toute sa splendeur ». Elle a requis des peines de 90 jours amende Ă  10 EUR. Mais, pour Me Pavec, l'avocat de l'ancien mĂ©decin devenu conseiller juridique, la dĂ©monstration qu'il avait l'intention de tromper n'est pas faite ». Il a plaidĂ© la relaxe, suivi par Me Costiou, l'avocat de l'agent commercial. Les avocats partie civile Pour la dĂ©fense, cette dĂ©monstration n'est pas davantage faite sur la question de l'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat On lui reproche d'ĂȘtre un juriste pas inscrit au barreau. Cette prĂ©vention, elle n'existe pas ». Une confusion qui a pourtant conduit le barreau Ă  se constituer partie civile aux cĂŽtĂ©s de deux plaignantes. Pas par intĂ©rĂȘts corporatistes », a soulignĂ© Me Le Goff. Pour le bĂątonnier, le prĂ©venu a voulu jouer sur le fait que la frontiĂšre est Ă©troite entre l'information et la consultation juridique ». Elle a rĂ©clamĂ© l'euro symbolique au nom des avocats quimpĂ©rois. L'affaire a Ă©tĂ© mise en dĂ©libĂ©rĂ© au 10 avril. L'exercice illĂ©gal de la profession d'expert-comptable n'a pas que des consĂ©quences sur le comptable indĂ©pendant. Il peut aussi en avoir sur l'expert-comptable alors accusĂ© de second aspect, parfois mĂ©connu des experts-comptables eux-mĂȘmes n'est pas sans danger. Car dĂšs lors qu'un illĂ©gal est prĂ©sent sur un dossier, qu'ils s'adressent Ă  lui pour de la sous-traitance ou s'associent, l'expert-comptable est parfois condamnĂ© plus sĂ©vĂšrement que le comptable sur les risques encourus par l'expert-comptable en cas d'association, de sous-traitance, de couverture d'exercice illĂ©gal ou mĂȘme simplement lorsqu'il ferme les d'une confĂ©rence organisĂ©e par l'OEC de Paris Île-de-France dans le cadre des RDV au 50 avec Virginie Roitman, prĂ©sidente de la commission exercice illĂ©gal et de la commission du Tableau de l'OEC Paris, Jacques Midali dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la lutte contre l'exercice illĂ©gal et les fraudes et Bernard Sansot, illĂ©gal de la profession d'expert-comptable comment l'Ordre connaĂźt les illĂ©gauxLes comptables indĂ©pendants qui empiĂštent sur les prĂ©rogatives d'exercice des experts-comptables sont nombreux. Rien qu'en rĂ©gion parisienne, ils sont 6 500 illĂ©gaux, connus de l'Ordre des entrent dans les radars de l'Ordre de 3 maniĂšres, via des dĂ©nonciations qui parviennent Ă  l'Ordre sur le site du conseil rĂ©gional ou celui du Conseil SupĂ©rieur. Ces dĂ©nonciations sont faites par les experts-comptables ou par les clients qui peuvent s'en rendre compte aprĂšs un contrĂŽle fiscal ou peuvent aussi apparaĂźtre via les dĂ©clarations qu'ils effectuent pour le compte de leurs clients. Nombreux sont les illĂ©gaux qui s'auto-dĂ©clarent en indiquant leur nom dans la case rĂ©servĂ©e au comptable de la dĂ©claration DAS2 qu'ils remplissent pour le compte de leurs clients » explique Virginie d'exercice illĂ©gal un risque rĂ©el pour l'expert-comptableLe comptable indĂ©pendant qui fait la saisie, tient les comptes de ses clients, propose ses services pour les seuls comptes consolidĂ©s ou mĂȘme les seules comptabilitĂ©s de trĂ©sorerie BNC par exemple empiĂšte sur la prĂ©rogative d'exercice des experts-comptables. Il exerce ce que l'on appelle un trouble manifestement illicite et risque des poursuites rappel, il relĂšve des travaux de l'ordonnance du 19 septembre de 1945, le fait de tenir, surveiller, redresser et consolider les qui omet de dĂ©noncer le comptable indĂ©pendant, rĂ©vise les comptes tenus par un illĂ©gal peut ĂȘtre sanctionnĂ© pour complicitĂ© d'exercice illĂ©gal consiste Ă  permettre en toute connaissance de cause, l'exercice du dĂ©lit d'exercice illĂ©gal de la profession d'expert-comptable. L'expert-comptable ne connaĂźt pas le client, ne supervise pas le dossier, fait des lettres de missions fictives, n'a aucun dossier de travail concernant le client et facture simplement un complĂ©ment » tĂ©moigne encore Virginie situation peut concerner l'expert-comptable qui fait volontairement de la couverture d'exercice illĂ©gal ou celui qui se rend coupable de fait parfois l'objet d'une condamnation plus sĂ©vĂšre que celle de l'illĂ©gal avec un nombre de mois de prison ferme ou avec sursis plus Ă©levĂ© et des amendes plus Ă  risque un client quitte l'expert-comptable pour un illĂ©gal ou inversementDans une telle situation, l'expert-comptable doit faire attention Ă  ce qu'il fait pour ne pas ĂȘtre accusĂ© de doit commencer par avertir le client des risques encourus, d'abord oralement puis par Ă©crit via l'envoi d'un courrier. Il doit ensuite rendre le fichier des Ă©critures comptables et tous les documents Ă  son client. Aucun document ne doit ĂȘtre envoyĂ©, ni par mail, ni par courrier directement Ă  l' dossier arrive aprĂšs avoir Ă©tĂ© gĂ©rĂ© par un illĂ©gal, il s'agit de bien les vĂ©rifier. Certains clients sont victimes, d'autres sont clairement complices et viennent simplement rĂ©gulariser une Ă  risque racheter la clientĂšle d'un illĂ©galC'est le cas de l'illĂ©gal qui semble vouloir rĂ©gulariser sa situation. Il vend sa clientĂšle illicite Ă  un expert-comptable dont il devient le touche alors un bon salaire en plus des loyers pour les locaux qu'il apporte au cabinet ainsi y parvenir, les illĂ©gaux visent en prioritĂ© les jeunes experts-comptables et ceux qui sont proches de la type de situation pose le problĂšme du lien de subordination d'un illĂ©gal qui connaĂźt ses clients, met l'expert-comptable en situation de dĂ©pendance Ă©conomique avec un risque important de dĂ©perdition de la cas de problĂšme, l'illĂ©gal rĂ©cupĂšre sa clientĂšle et s'en va avec sa clientĂšle et poursuit l'expert-comptable devant le conseil de prud' Ă  risque s'associer avec un illĂ©galL'association avec un illĂ©gal, mĂȘme s'il n'est pas salariĂ© liĂ© par un contrat de travail pose le problĂšme de l'indĂ©pendance et de la supervision des dossiers par l' touche une grosse rĂ©munĂ©ration en tant que directeur du cabinet, en plus des loyers pour ses sont gĂ©nĂ©ralement de beaux projets avec une grosse clientĂšle mais dans lesquels l'expert-comptable souvent un jeune ne touche presque l'illĂ©gal est connu, l'expert-comptable risque une convocation Ă  l'Ordre au sous-traitance des divergences entre les conseils rĂ©gionauxLa sous-traitance avec un non-membre de l'Ordre n'est pas interdite puis qu'aucun texte ne l'interdit. C'est toutefois une situation Ă  risque qui est vraiment prĂ©conise que la sous-traitance se fasse avec un membre de l'Ordre des experts-comptables. L'expert-comptable doit ĂȘtre maĂźtre du client, maĂźtriser la mission et traiter le sous-traitant comme un l'inconvĂ©nient avec un non-membre de l'Ordre est le fait que l'expert-comptable ne sait jamais avec qui il travaille en-dehors. DĂšs lors qu'il a des dossiers en direct, il peut entacher la rĂ©putation du cabinet, surtout en cas de condamnation risque de requalification en contrat de travail est rĂ©el et la nĂ©gligence lourde est considĂ©rĂ©e comme une complicitĂ© par la Cour de cassation » rappelle Jacques Bernard Sansot, l'expert-comptable sera responsable des consĂ©quences des errements de son illĂ©gal qu'il n'a pas contrĂŽlĂ©, ce n'est pas un risque assurable par une assurance professionnelle ».En cas de sous-traitance, les juges ne s'intĂ©ressent plus qu'Ă  l'expert-comptable qui risque la garde Ă  vue et la condamnation en lieu et place de l'illĂ©gal. Il ne sera pas entendu uniquement comme tĂ©moin. AprĂšs avoir reconnu une personne coupable du dĂ©lit d’exercice illĂ©gal de la profession d’avocat, la cour d’appel de Paris la condamne Ă  une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis et mise Ă  l’épreuve au motif que son casier judiciaire porte trace de deux condamnations anciennes pour des faits de corruption et d’abus de confiance. La dĂ©cision est cassĂ©e par la chambre criminelle de la Cour de cassation au visa de l’article 72 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971 qui prĂ©voit que la peine d’emprisonnement n’est encourue qu’en cas de rĂ©cidive. Or, la cour d’appel n’a pas relevĂ© Ă  l’encontre de la prĂ©venue une telle circonstance, la corruption et l’abus de confiance ne pouvant se confondre avec l’exercice illĂ©gal de la profession d’avocat. ArrĂȘt Recevez les notifications des derniĂšres actualitĂ©s de la Gazette dans votre navigateur ! En savoir + Le Quotidien du 30 janvier 2015 Avocats/AccĂšs Ă  la profession CrĂ©er un lien vers ce contenu [BrĂšves] Exercice illĂ©gal de la profession d'avocat condition d'habitude non requise. Lire en ligne Copier L'habitude n'est pas un Ă©lĂ©ment constitutif du dĂ©lit prĂ©vu et rĂ©primĂ© par les articles 4 et 72 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971 N° Lexbase L6343AGZ rĂ©primant l'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat. Telle est la prĂ©cision apportĂ©e par un arrĂȘt de la Chambre criminelle de la Cour de cassation, rendu le 14 janvier 2015 Cass. crim., 14 janvier 2015, n° F-D N° Lexbase A4631M9E. Dans cette affaire, M. X, postĂ©rieurement Ă  sa radiation de l'Ordre des avocats et sans avoir obtenu son inscription Ă  un quelconque autre barreau, a continuĂ© Ă  faire rĂ©guliĂšrement usage de la fausse qualitĂ© d'avocat inscrit dans un barreau italien pour dĂ©terminer sa cliente Ă  placer en lui sa confiance et Ă  lui remettre des fonds dans le but de l'assister Ă  des opĂ©rations de redressement judiciaire de sa sociĂ©tĂ© et entreprendre des dĂ©marches totalement illusoires pour mettre en place une structure destinĂ©e Ă  assurer la reprise de ses sociĂ©tĂ©s françaises, structure qui n'a pas vu le jour, qui est demeurĂ©e Ă  l'Ă©tat d'Ă©bauche et dont les frais engagĂ©s prĂ©tendument pour sa constitution n'ont pas jamais Ă©tĂ© justifiĂ©s. M. X a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© coupable d'escroquerie par usage de la fausse qualitĂ© d'avocat. Par ailleurs, il fut reconnu coupable d'avoir, sans ĂȘtre rĂ©guliĂšrement inscrit au barreau, assistĂ© des parties, postulĂ© ou plaidĂ© devant le conseil de prud'hommes. Pour dire Ă©tabli le dĂ©lit d'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat, l'arrĂȘt d'appel retient Ă  bon droit que le prĂ©venu, aprĂšs avoir Ă©tĂ© suspendu puis radiĂ© de l'Ordre des avocats, a assistĂ© sa cliente devant le conseil des prud'hommes dans l'instance opposant celle-ci Ă  l'un des salariĂ©s de la sociĂ©tĂ© qu'elle dirigeait. Et, dĂšs lors, d'une part, que le prĂ©venu ne prĂ©sentait aucune des qualitĂ©s requises par l'article R. 1453-2 du Code du travail N° Lexbase L0387ITI pour assister ou reprĂ©senter une partie devant le conseil de prud'hommes, et, d'autre part, que l'habitude n'est pas un Ă©lĂ©ment constitutif du dĂ©lit prĂ©vu et rĂ©primĂ© par les articles 4 et 72 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971, la cour d'appel a justifiĂ© sa dĂ©cision, conclut la Haute juridiction cf. l’Ouvrage "La profession d'avocat" N° Lexbase E1052E74. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid445620 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă  des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. 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